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Don d’organes : le cri de coeur des associations

Le Marocain est peu enclin à donner un de ses organes pour sauver un compatriote ou même un de ses proches. Selon le Conseil consultatif de transplantation d’organes humains, le nombre de donneurs inscrits sur les listes varie aujourd’hui de 1 500 à 1 700 volontaires.

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C’est très peu, si l’on considère le nombre de patients souffrant de maladies chroniques. En 2018, le Royaume compte 29000 personnes souffrant d’insuffisance rénale. Donc 29 000 dialysés contre 4 500 en 2005, alors que le nombre de donneurs inscrits n’est que de 200 personnes ! Ces chiffres alarmants justifient largement les appels de l’Association marocaine du don d’organes et l’Association Reins, à l’occasion de la Journée mondiale du don d’organes et de la greffe célébrée mercredi 17 octobre.

C’est un long et difficile travail de terrain que mènent ces structures pour inciter les citoyens à se montrer plus altruistes, surtout quand il faut sauver une vie. Ce ne sera pas facile, mais une communication soutenue, de proximité, permettra peut-être de lever certains tabous, car le blocage tient principalement à des considérations socioculturelles qu’aucune loi aussi précise soit-elle ne peut lever.

Il importe de rappeler à cet égard que la loi 16-98 relative au don, prélèvement et à la transplantation d’organes et de tissus humains, promulguée en 2009, devrait être modifiée. Les changements proposés par le Conseil consultatif du don d’organes portent sur trois points : l’âge du donneur vivant, l’extension de la liste des donneurs aux membres de la belle-famille et enfin l’élargissement du don aux résidus, aux os et valves cardiaques. Le texte amendé est toujours au Secrétariat général du gouvernement. Son intérêt est qu’il permet d’élargir le spectre des donneurs. En attendant on ne peut que rappeler que nous sommes des receveurs potentiels.
Donc…

Com’ese

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