Culture
Un an et 1MDH pour recenser le patrimoine de Casablanca-Settat
Lors du lancement des rencontres du patrimoine de Casablanca, ce mardi 26 janvier, nous avons rencontré Ahmed Taoufik Naciri, DG de la SDL Casa Patrimoine. Quelques révélations.

Méconnu, inexploité et mal valorisé. C’est en somme ce qui caractérise le patrimoine de Casablanca et Settat. Un état de fait qui ne correspond pas à ce dont dispose la région comme moyens, tant humains que financiers, pour sauvegarder et faire connaître son patrimoine, aussi bien matériel qu’immatériel.
Partant de ce constat, Casa Patrimoine, la société de développement local (SDL), que dirige Ahmed Taoufik Naciri, a lancé la première édition des “rencontres du patrimoine”, ce mardi 26 février à la mythique Mahkama du Pacha se situant au quartier Habous de la ville blanche.
Des rencontres à fréquence régulière : une seule fois par mois, lors desquelles des experts ainsi que des acteurs concernés par la patrimoine Casablancais animeront des ateliers. Objectif : “faire connaître le patrimoine de Casablanca”, nous a déclaré Ahmed Taoufik Naciri, DG de la SDL qui a été créée en 2015.
Faire connaître le patrimoine implique en effet de le recenser et de le valoriser. Avant de donner le feu vert au premier atelier d’échange entre experts et acteurs de la société civile, la SDL a signé une convention avec l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine (INSAP) allant dans ce sens.
“Le recensement du patrimoine sera achevé en une année. Nous allons commencer par Casablanca les premiers six mois. Ensuite, nous allons nous attaquer au reste de la région”, nous a précisé le DG de Casa Patrimoine. Pour quel coût ? « 1 million de DH pour rémunérer une trentaine d’agents d’enquête et 3 experts” nous a confié Ahmed Taoufik Naciri qui ambitionne faire du patrimoine un « pilier du développement économique et social, en le transférant ainsi d’un centre de coût à celui de profit« .
Ce travail constitue une suite de l’inventaire qu’avait réalisé l’Agence urbaine de Casablanca (AUC). “Il y a trois ans et demi, l‘agence avait recensé plus de 9000 bâtiments au centre de Casablanca”, selon Ahmed Taoufik Naciri.
