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Culture

Tétouan à  l’heure du cinéma

Le Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan organise, du 29
mars au 4 avril, sa XIVe édition

70 films au programme, dont 10 longs-métrages
sont en compétition pour le Grand prix de la ville de Tétouan.

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D’année en année, le Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan (FICMT) gagne en prestige. Avec sa quatorzième édition, du 29 mars au 4 avril, il aura atteint la maturité, après plusieurs années d’hésitations et d’amateurisme. Deux ans après la création, en avril 2006, de la Fondation du festival, présidée par l’ex-ministre de la communication, Nabil Ben Abdallah, cette rencontre se veut pérenne et de meilleure facture. Elle veut aussi être LE grand rendez-vous des cinéphiles et de la culture, un rendez-vous dont la ville de Tétouan souhaite aussi tirer le meilleur profit. Ce festival, il faut le rappeler, n’aurait jamais eu lieu sans le concours de l’association des Amis du cinéma de Tétouan, dont les initiateurs et le président, Ahmed Housni, ont voulu restituer à  la ville de la Colombe et à  sa région le rayonnement culturel qu’elle mérite.

C’est la première fois que la fondation s’attelle à  100% à  l’organisation de ce festival qui sera désormais annuel (il avait lieu tous les deux ans). Trois genres sont au menu : le long-métrage, avec, en ouverture, samedi 29 mars, le film En attendant Pasolini, du réalisateur marocain Daoud Oulad Sayed. Dix longs-métrages sont en compétition pour obtenir le Prix spécial du Jury Mohamed Reggab. Le Grand prix de la ville de Tétouan récompensera, quant à  lui, le meilleur long métrage. Quinze courts métrages concourent par ailleurs pour le Grand prix de la ville de Tétouan, le Prix du jury et le Prix de l’innovation. Il y a, enfin, les documentaires : dix sont en compétition pour décrocher le Grand prix de la ville. 255 000 DH récompenseront ces différents prix.

Cette édition du festival rendra hommage à  quatre grandes figures du cinéma méditerranéen, dont l’Espagnol l’Imanol Arias et la Marocaine Aà¯cha Mahmah. Le cinéma tunisien sera aussi à  l’honneur et on fêtera 20 ans de cinéma de ce pays en projetant les meilleurs films qui ont jalonné son histoire.

Ce festival se veut en phase avec son environnement. Cette année encore, et pour la quatrième fois, des stages scolaires sont organisés au profit des enseignants, des élèves et des étudiants. Le but étant, selon les organisateurs, de faire du cinéma «un moyen d’inciter l’apprenant à  s’exprimer et à  créer par l’image et le son». Deux tables rondes sont au programme, l’une sur l’exploitation, la distribution et le partenariat avec les festivals, et une deuxième sur l’histoire culturelle de Tétouan, berceau des écrivains et des cinéastes.
Notons enfin que le coût global de l’édition sera de 6 MDH.