Culture
Nour Ayadi : doigts de pianiste, mains d’or
La jeune pianiste Nour Ayadi décroche le Grand Prix de la 12e édition du Concours international de piano de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem n Une première dans l’histoire du concours.

C’est la première fois que le Grand prix de la Princesse Lalla Meryem est remporté par une pianiste marocaine. Nour Ayadi avait déjà remporté le premier Prix du même concours, et ce, à quatre reprises. La douzième édition inscrira cette première consécration marocaine dans l’histoire du prestigieux concours.
Le mérite revient à cette jeune musicienne d’à peine 17 ans qui, malgré son jeune âge, peut se targuer d’une carrière respectable et d’une reconnaissance internationale. En effet, sa formation solide et ses nombreux prix témoignent de son ingéniosité.
Nour Ayadi a effleuré son premier clavier à l’âge de six ans auprès de Nicole Salmon à Casablanca. A onze ans, elle entre à l’Ecole normale de musique de Paris Alfred Cortot, dans la classe de Madame Salmon et Jacques Lagarde.
La jeune pianiste bénéficie, à l’occasion de master class organisés, des conseils de Jura Margulis, Andrzej Dutkiewicz, Abdel Rahman El Bacha, Olivier Gardon, Denis Pascal et Frédéric Audibert entre autres. Elle aiguise son ouïe et explore sa sensibilité au fur et à mesure des rencontres.
Après l’obtention de son diplôme supérieur d’enseignement à l’unanimité du jury de l’Ecole normale de musique de Paris Alfred Cortot, elle réussit, en mars 2016, le grand concours d’entrée au CNSMP (Conservatoire national supérieur de musique de Paris), où elle débute ses études en septembre 2016. Preuve s’il en faut du grand talent de la jeune pianiste.
Durant sa jeune carrière, Nour Ayadi a raflé les prix d’excellence de concours au Maroc et à l’étranger. En plus des prix du concours de la Princesse Lalla Meryem, elle reçoit le premier Prix au concours des Clés d’Or, de l’Association francilienne d’expression musicale, dédié aux prodiges de la musique. Elle obtient également le Grand Prix, toutes catégories confondues, au concours FLAME, Paris. En 2015, elle reçoit le premier Prix à l’unanimité avec les félicitations du jury au Concours national de musique du Maroc, ainsi que le Prix d’honneur et le diplôme d’Etat du Conservatoire national du Maroc, et ce, avec la plus haute distinction. La jeune pianiste a déjà été conviée à jouer au Festival des Alizées d’Essaouira avec l’Orchestre Philarmonique du Maroc. Mais également à Casablanca lors du Congrès mondial du réseau OSUI, à l’ambassade d’Autriche à Rabat, au Palais des Nations Unies à Genève, à la Salle Cortot en France et au Palais Tursi en Italie.
