Culture
Mawazine : la ville de Rabat aux rythmes du monde
La 16e édition du Festival Mawazine se tient du 12 au 20 mai à Rabat avec, comme d’habitude, un programme éclectique et des stars planétaires.

Aujourd’hui installé dans la scène culturelle du Royaume, le Festival Mawazine est le rendez-vous de tous les publics. Avec ses six scènes thématiques, il répond aux attentes durant neuf jours, par pas moins de 130 spectacles. L’année dernière, le festival a atteint un record d’affluence, puisqu’il a touché plus de 2,6 millions de spectateurs et plus de 30 millions de téléspectateurs grâce aux différentes transmissions. Ses 1060 artistes représentaient 32 pays, pour la diversité et le brassage culturel prônés par le festival dès son lancement en 2001. Pour sa 16e édition, une brochette de stars est annoncée, variant entre crooneurs d’antan, jeunesse électro, musique soufie et africanisme.
Au programme
Comme c’est souvent le cas, durant Mawazine, il n’est pas évident pour les Rbatis de se décider à quelle scène se vouer. Gratuites pour 90% d’entre elles, chacune des six scènes du festival offre un spectacle intéressant en même temps que les autres. Les plus courageux, et ils sont légion, tenteront tout de même de visiter plusieurs sites, pour profiter des différentes ambiances du festival.
Cette année, la scène OLM Souissi s’offrira un spectacle d’ouverture avec Ellie Goulding, la star britannique électro-pop qui cartonne au moment. Samedi 13 mai, ce sera le tour de l’enfant terrible du rap américain, Wiz Khalifa. Les nostalgiques de la funk des années 1970 sont vivement encouragés à retrouver Chic featuring Nile Rodgers. On croise les doigts pour que la chanteuse hip-hop et soul Lauryn Hill soit au rendez-vous, lundi 15 mai. Retour au rap avec le maestro Booba qui animera la soirée du mardi 16. Pour les plus jeunes, le moment électro sera signé le Français Dj Snake, juste avant le spectacle de Nick Jonas, puis celui de Demi Lovato. Pour une clôture en beauté, la rock star britannique Rod Stewart sera présent. Autre scène prestigieuse, mais cette fois payante, le Théâtre national MohammedV accueille des spectacles précieux. Le plus attendu entre eux serait sûrement celui du crooner arménien Charles Aznavour qui se produira à deux reprises. Mais il y aura également celui de l’artiste syrien Badr Rami, la Grecque Eleftheria Arvanitaki, l’Indienne Anoushka Shankar, la Péruvienne Susana Baca, le Tunisien Lotfi Bouchnak, l’Espagnol Rafael Amargo ou la Libanaise Jahida Wahbe. Les amoureux des stars orientales ne seront pas en reste puisque rendez-vous a été pris avec Scène Sami Yusuf, Majid Al Mohandis, Nawal Zoghbi, Mohamed Al Salem, Hussein El Deek, Fares Karam, Najoua Karam, Tamer Hosny, Asmae Lamnawar, Hatim Ammor, et le grand Georges Wassouf, pour une fin heureuse.
Sur la scène Bouregreg, place à l’africanisme avec le groupe reggae français Panache Culture, le jeune trublion du rap français MHD, les deux acolytes Amadou et Mariam, le grand chanteur angolais Bonga, le groupe électro africain Ibibio Sound Machine, le Belgo-congolais Baloji, les stars de highlife ghanéen Pat Thomas & Kwashibu Area Band, la Trinidadienne Calypso Rose et l’incontournable Alpha Blondy.
Au Chellah, les musiques du monde se relayeront sur scène, avec la Chypriote Vakia Stavrou, le Malgache Justin Vali, le groupe turco-tunisien Maqâm Roads, Les Espagnols du Trio Chicuelo & Marco Mezquida, la Brésilienne Agathe Iracema, la Martiniquaise Stella Gonis, le groupe réunionnais Saodaj’ et la jeune star capverdienne Elida Almeida.
