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Culture

Le Festival du film français : une deuxième édition prometteuse

La deuxième édition du Festival du film français a eu lieu du 11 au 14 octobre. Six villes du Royaume ont accueilli une programmation de films récents, pour faire découvrir l’actuel cinéma français.

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Festival FILM FRANCAIS

A peine sorti en France, Alad’2 s’est saisi de son tapis volant pour atterrir au Maroc. Il ne pouvait décemment pas rater la deuxième édition du Festival du film français, organisé par l’Institut français au Maroc et qui lui a réservé une place de choix dans sa programmation 2018. Alad’2 a visité Casablanca, Marrakech, Meknès, Rabat, Tanger et Tétouan. Belle petite tournée pour cette comédie qui a trouvé un bel accueil des différents publics de l’événement, surtout ceux qui ont eu la chance d’en rencontrer les têtes d’affiches, Kev Adams et Jamel Debbouze. Outre cette comédie fantastique, le programme affichait les longs métrages Dilili à Paris de Michel Ocelot, I feel good de Benoît Delépine et Gustave Kervern, Roulez jeunesse de Julien Guetta et Joueurs de Marie Monge. La diversité du genre, entre comédie, drame, action et documentaire, a justement pour but de démontrer la diversité de la création cinématographique française.

En marge du festival

Si le critère de l’actualité prime sur la programmation officielle, le Festival du film français a tenu à faire profiter le public de l’immensité et de la richesse du patrimoine cinématographique de l’Hexagone, en programmant des chefs d’œuvre de comédies populaires, à travers un cycle «comédies cultes» et un cycle «Les classiques» à Casablanca, Essaouira et Fès. S’il est vrai que la télé marocaine en diffusait pas mal il y a longtemps, l’actuelle génération ne connaît pas grand-chose des chefs-d’œuvre ni des stars du cinéma français.

Pour revenir dans le présent, voire faire un saut dans le futur, un panorama Réalité Virtuelle a offert aux spectateurs de Casablanca, Marrakech et Tanger, une expérience unique. Il s’est agi d’une immersion à travers une sélection de 4 courts-métrages: I saw the future, de François Vautier (2017); L’île des morts, de Benjamin Nuel (2018) ; Planet, de Momoko Seto (2018) et The real thing, de Benoît Felici et Mathias Chelebourg (2018).
Toujours regardant vers le futur, le Festival du film français a accueilli la remise des Prix de la 5e édition du Concours de films courts Ana Maghribi(a), présidée par Hicham Lasri, vendredi 12 octobre au Théâtre 121 de l’Institut français de Casablanca.

Un partenariat efficace

Rappelons que l’un des objectifs de l’événement est de renforcer les parts de marché du film français dans les salles obscures marocaines. Le chiffre établi en 2016 était autour de 15%, ce qui est insatisfaisant pour un pays francophone.

Dès la première édition, le Festival du film français s’est ainsi intéressé aux salles de cinéma marocaines en tant que structures incontournables dans l’éducation d’une culture cinématographique, pour ne pas dire de bon goût.

Dans ce cadre, un partenariat a été noué avec des salles de cinéma mythiques, notamment le cinéma Rif à Casablanca, le Ciné Atlas à Rabat, le Colisée à Marrakech, la Cinémathèque de Tanger ou encore le cinéma Avenida à Tétouan. Pour permettre au plus grand nombre de participer à cette fête du cinéma, mais également pour encourager ces salles à programmer français, des tarifs réduits ont été mis en place durant le festival.
Si vous n’avez pas eu la possibilité de profiter du Festival du film français, sachez que certains des films programmés sont de sortie dans l’ensemble du réseau des exploitants marocains.