Culture
Le crime était presque parfait
Le Crime était presque parfait, Samedi 28 août à 21h15 sur Arte.
Un classique au menu de ces soirées ramadanesques. Arte nous donne rendez-vous avec le maître du suspense, Alfred Hitchcock. Son film, Le crime était presque parfait, sorti en 1954, est un sommet du genre. Dial M for murder, le titre du film dans sa version originale, est même considéré par plusieurs critiques cinématographiques comme le chef-d’œuvre d’Hitchcock. Voilà l’histoire : un ancien champion de tennis, Tony Wendice, craint que sa femme Margot, qui est riche et a une aventure avec l’auteur de romans policiers, Mark Halliday, ne vienne à le quitter en le laissant financièrement démuni. Astucieux et pervers, Tony organise un crime parfait en s’assurant de la complicité d’un ancien camarade d’enfance. Il organise son départ du domicile et cache un double des clés sous le tapis de l’une des marches du perron, afin que son complice puisse entrer dans l’appartement et donc assassiner Margot. Tout devait fonctionner comme prévu. Mais, comme dans tout film hitchcockien qui se respecte, un grain de sable apparaît là où on s’y attend le moins pour enrayer la belle machination… Du scénario de départ, on passe à un deuxième, tout aussi bien huilé, avec autant de suspense et d’émoi. Le trio d’acteurs qui tient l’affiche nous offre une prestation tout simplement époustouflante. Ray Milland, la gracieuse et talentueuse Grace Kelly et Robert Cummings, sont à la fois sadiques et naïfs. Le crime était presque parfait, adaptation d’une pièce policière anglaise, repose sur un scénario à la logique imparable, des plans superbes et une musique, signée par le compositeur ukrainien Dimitri Tiomkin, destinés à accroître le suspense. Une marque de fabrique chez celui qui trouve toujours le moyen de faire une apparition, même furtive, dans ses films. Le crime était presque parfait, comme tous les autres chefs-d’œuvre d’Hitchcock, vous tient en haleine et vous surprend. Magistral et intemporel…
Le Crime était presque parfait, Samedi 28 août à 21h15 sur Arte