SUIVEZ-NOUS

Culture

L’an III du Festival de Dakhla

Du 27 février au 1er mars, la belle Dakhla abrite la 3e édition du Festival mer et désert n Musique hassanie, raï, chaà¢bi et rock sont au rendez-vous. Amateurs et mordus de la glisse surferont dans la magnifique baie de Dakhla.

Publié le

rub 13075

L’an III du Festival Dakhla mer et désert qui se tient à partir d’aujourd’hui 27 février et ce jusqu’au lundi 1er mars marque la consécration d’une manifestation socioculturelle et sportive qui va en s’affirmant au niveau national et international. Une brochette d’artistes d’Afrique, d’Europe et d’Amérique latine est conviée pour animer l’édition de cette année. Les Dakhlaouis et autres festivaliers vibreront, en effet, en plein air, sur la place Hassan II, pendant trois soirées, au rythme de la musique hassanie locale avec Doueh et Selmou, du raï avec le Franco-algérien Faudel, de la salsa colombienne avec Yuri Buenaventura, du rock américain avec Troy Von Balthazar, et de la musique chaâbi vec la diva populaire Najat Atabou et Abdelaziz Stati…. Comme lors des deux précédentes  éditions, les organisateurs, en l’occurrence l’Association mer et désert créée par Mami Boussif, président de la région Oued Eddahab-Lagouira et Dakhla Aventure, une agence de voyages spécialisée dans l’événementiel, ont tenu à ce que cette manifestation brasse plusieurs musiques de différentes nationalités. Objectif : transmettre le même message, celui de la paix, de la tolérance, de l’ouverture sur l’autre et du partage.
Bien entendu, la musique n’est pas la seule facette de ce festival, la planche à voile, le kitesurf et le windsurf en constituent une autre. Ce qui ajoute un charme à la spécificité d’une région qui réunit toutes les conditions pour la pratique de ces sports nautiques : le beau temps, le sable, le vent et la mer. Dakhla est en effet pourvue d’une splendide baie s’étendant sur une quarantaine de kilomètres. Cette beauté naturelle lui a valu d’ailleurs d’être classée par nombre de conventions internationales comme site d’intérêt biologique et écologique.
Mais le festival n’est pas exclusivement dédié aux mélomanes et aux sportifs de la glisse comme il en a l’air. Les organisateurs voudront en faire, à juste titre, un levier de développement économique. Son impact sur la région depuis la première édition en 2007 n’a pas été négligeable. Des investissements touristiques ont eu lieu dans la région, qui est par ailleurs méconnue par les nationaux. Deux hôtels haut de gamme ont ouvert leur porte en 2008. Les arrivées touristiques dans la région ont atteint 3 000, avec une durée de séjour de 10 jours, un taux supérieur à la moyenne nationale.   
Dernier investissement en date, la construction par un jeune marocain d’une nouvelle école de kitesurf pour le bonheur des mordus de ce sport.