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Culture

Enchères : Ode aux splendeurs du Royaume

Mazad & Art organise une vente aux enchères, le 28 décembre 2024, à l’hôtel Sofitel Marrakech : une rencontre exceptionnelle entre les amateurs d’art, les collectionneurs et les chefs-d’œuvre célébrant les « splendeurs du Royaume ».

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Sous le marteau de Maître Alexandre Millon, la maison Mazad & Art orchestrera une vente aux enchères hivernale qui mêlera Orientalisme, art marocain, modernité, et photographie, mettant en lumière une centaine d’œuvres qui racontent, chacune à leur manière, une part de l’âme marocaine.

L’événement s’inscrit dans une volonté de valoriser les multiples facettes du Maroc : des architectures ancestrales aux souks effervescents, en passant par les traditions et les paysages qui inspirent encore les artistes d’aujourd’hui. Des œuvres de maîtres orientalistes comme Matteo Brondy et Edmond Vales côtoieront celles des figures majeures de l’art moderne marocain telles que Mohamed Melehi, Farid Belkahia, et Chaibia Talal. Chaque pièce invite à redécouvrir les subtilités de l’esthétique marocaine.

Dans cet univers riche de diversité, la photographie occupe une place particulière. Rachid Ouettassi, une des figures emblématiques de la photographie marocaine contemporaine, apporte une touche d’authenticité en capturant la lumière et les atmosphères de Tanger, sa ville natale. Ses clichés, à la fois intemporels et profondément ancrés dans leur contexte, réaffirment le rôle de la photographie comme art à part entière dans le panorama marocain.

La vente rend également hommage à des artistes qui ont marqué l’histoire de l’art marocain par leur singularité et leur vision. Jilali Gharbaoui, considéré comme un pionnier de l’abstraction lyrique au Maroc, incarne cette quête de lumière. Ses toiles traduisent un univers tourmenté, empreint de la tension qui traverse sa vie personnelle. De même, Moulay Ahmed Drissi, autodidacte et poète visuel, invite à contempler des paysages et des figures fantomatiques qui résonnent comme des métaphores de la condition humaine.

L’art marocain, ce n’est pas seulement la peinture ou la sculpture, mais aussi l’excellence des artisans. L’œuvre monumentale d’André Paccard, récompensée par l’Académie Française d’Architecture, documente avec minutie les techniques des Maallems, ces maîtres artisans marocains qui ont façonné des joyaux du patrimoine architectural. À travers le zellige, le gebs ou la ferronnerie, ces savoir-faire dialoguent avec les créations modernes, nourrissant une continuité artistique.

Au-delà de son aspect artistique, cette vente aux enchères porte également une dimension humanitaire. Une partie des bénéfices sera reversée à Douar Shems’y, village reconstruit après le séisme d’Al Haouz, par le biais de l’AMESIP (Association Marocaine d’Aide aux Enfants en Situation Précaire). Une manière de conjuguer art et solidarité.

Qui plus est, les amateurs auront l’opportunité de découvrir les œuvres avant la vente, lors des expositions publiques prévues les 26, 27 et 28 décembre au Sofitel Marrakech.