Culture
«Léon Tolstoï»
«Léon Tolstoï», lundi 8 novembre à 22h55 sur Arte.

Cela fait exactement 100 ans que l’homme de lettres russe nous a quittés. Et de quelle manière : Léon Tolstoï part en vagabond, attrape froid et meurt d’une pneumonie dans la solitude, à la gare d’Astapovo, loin de sa propriété de Iasnaïa Poliana et de sa famille. L’homme reste un des romanciers et penseurs majeurs de sa génération, avec entre autres un certain Fedor Dostoïevski. Il est auteur notamment des deux chefs-d’œuvre et best-sellers mondiaux, Guerre et Paix et Anna Karénine. Né en 1828 dans la haute aristocratie russe, Tolstoï intègre l’armée dans un premier temps tout en écrivant coup sur coup Enfance, Adolescence, puis Jeunesse. Il revient à Iasnaïa Poliana, son domaine, pour se marier. C’est là que sa pensée s’aiguisa et que ses premiers chefs-d’œuvre commencent à prendre forme. Dans Léon Tolstoï, plus grand que les autres, les deux réalisateurs s’essaient à la technique du portrait d’un homme d’une immense complexité. De ce chrétien en quête de la vérité, hanté par l’idée de faire du bien, aristocrate, mais révolté par la pauvreté, l’esclavage et l’injustice sociale. Une bonne partie de ce documentaire est dédiée à l’œuvre littéraire et le cadre où elle a été écrite, le domaine familial de Iasnaïa Poliana, aujourd’hui un musée.
«Léon Tolstoï», lundi 8 novembre à 22h55 sur Arte
