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Climat

La région TTA en vedette à Marseille lors du Forum du projet « Service local énergie climat »

Co-financé par l’Union européenne, ayant la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima comme chef de file et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur comme co-partenaire, le projet «Service local énergie climat» vise à renforcer la gouvernance urbaine, améliorer la résilience, promouvoir l’ouverture sociale des villes, et favoriser la prospérité et l’innovation dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

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Le Forum méditerranéen sur la transition énergétique et climatique, co-organisé par les régions Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Provence-Alpes-Côte d’Azur dans le cadre du projet Service local énergie climat (SLEC), s’est clôturé le 20 novembre à Marseille à l’issue de trois jours de travaux et de visites de terrain.

Le Forum a accueilli une délégation marocaine de 36 membres (constitués des représentants de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, des huit communes bénéficiaires des SLEC et des représentants des services déconcentrés de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima), une délégation de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et certains partenaires associés du projet. Le vice-président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Taoufiq El Bourch, était présent à cet événement.

Co-financé par l’Union européenne, ayant la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima comme chef de file et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur comme co-partenaire, le projet «Service Local Energie Climat» vise à renforcer la gouvernance urbaine, améliorer la résilience, promouvoir l’ouverture sociale des villes et favoriser la prospérité et l’innovation dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

Chaque Service local énergie climat (SLEC) jouera le rôle d’un centre de développement durable, favorisant la gouvernance urbaine, incubant les filières vertes de demain, mobilisant et sensibilisant l’ensemble de la population, y compris les plus vulnérables, indique un communiqué de la région TTA.

Durant ce Forum, les communes pilotes ont présenté leur engagement et insisté sur leur volonté d’opérationnaliser les SLEC sur leurs territoires.

Les principaux résultats de l’étude de positionnement sur la politique méditerranéenne et européenne Energie-Climat ont été présentés par Johanna Navarro, directrice conseil en Transition écologique au sein du Cabinet Artelia. Les objectifs de cette étude étaient de mesurer et analyser l’impact de ces services sur la transition écologique des territoires ainsi que le développement économique dans les 8 localités.

Les communes ont pu avoir un premier aperçu sur les résultats de l’analyse qui propose des recommandations liées aux points forts et défis que les SLEC devront affronter d’ici leur opérationnalisation. Un accent a été donné au sujet de la pérennisation et le modèle de gouvernance. Ce qui a permis de faire une transition vers le sujet de la première session de l’événement consacrée aux défis et perspectives de la gouvernance des SLEC en Méditerranée.

Une visite de la Cité scolaire internationale «Jacques Chirac», bâtiment durable et écologique emblématique de la ville de Marseille, a été par la suite organisée. Enfin, les ateliers sur les métiers verts et les feuilles de route des SLEC se sont déroulés au deuxième jour du forum et ont permis d’approfondir les échanges et le dialogue entre les communes, les représentants des régions et des réseaux méditerranéens présents sur diverses thématiques (financements, expertises techniques, outils et méthodologies de suivi, etc.).

Les participants ont été invités à se rendre à une visite du quartier euro-méditerranéen. Une illustration concrète d’un projet de rénovation urbaine qui est venue compléter les échanges sur les sessions du matin des deux derniers jours.