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Les ventes de voitures en hausse de 16,5% à fin mars
La croissance se maintient sur le marché automobile. Au terme du premier trimestre, les concessionnaires ont écoulé 38 551 véhicules particuliers contre 33 120 unités à fin mars 2016, en hausse de 16,5%.

A ce rythme, les professionnels estiment que le record de 2016 sera dépassé avec un volume additionnel de 8 000 à 16 000 unités. Pour eux, toutes les conditions existent pour finir l’année sur un très bon cru. Une tendance majeure devra aider considérablement dans ce sens : la voiture n’est plus perçue comme un investissement mais comme un moyen de transport. D’où une facilité à concrétiser les transactions et aboutir à plus de volumes. D’autre part, le renouvellement du parc des grands et petits taxis apportera sa contribution à la croissance du marché, étant donné que le potentiel est encore considérable.
Dans le détail, six marques portent le marché. En pôle position, depuis des années déjà, Dacia qui a réalisé 5 408 ventes CBU, en hausse de 5,38%, en plus de 6 495 immatriculations CKD, en augmentation de 47,4%. Sa consœur Renault a également performé sur les trois premiers mois de l’année. La marque au losange a vu ses ventes croître de 46%, à 4 795 unités. Idem pour Peugeot qui contribue aux ventes avec 2 613 unités, en hausse de 8%. Volkswagen n’a pas démérité avec à la clé 2 387 immatriculations, en augmentation de 23%. Dans le giron de Scama depuis quelques mois, Nissan semble plus que jamais retrouver la forme. La marque nippone a réalisé 1 736 ventes, en hausse de 36%. Avec 1 564 immatriculations, Citroën continue de percer sur le marché avec des volumes en croissance de 15%.
En face, Ford qui tient la 3e position en parts de marché, a vu sa performance commerciale baisser de 4,5%, à 2 954 unités. Son concurrent direct, en l’occurrence Hyundai (4e du classement), n’est pas mieux loti. La marque de Global Engines a vu ses ventes décrocher de 15% (2 442 unités). Fiat a également été tenu en échec. L’italienne affiche des ventes en retrait de 12%, à 1 798 unités. Il faut dire que ces marques ont réalisé des volumes exceptionnels sur toute l’année 2016 (avant et après le salon), ce qui justifie quelque part la baisse de régime traduisant davantage un retour à la normale, selon les professionnels.
Les ventes de l’utilitaire en hausse de 34%
Par ailleurs, le segment de l’utilitaire consolide le réveil amorcé en début d’année. Les ventes, en net recul depuis quelques années, ont renoué avec la croissance depuis janvier pour s’établir à 3 286 unités à fin mars contre 2 446 un an auparavant, en hausse de 34%. Le VAN porte la croissance de ce segment largement plus que le fourgon et le minibus. Cependant, les professionnels de ce segment gardent les pieds sur terre et estiment qu’à la différence de la dynamique de fond observée sur le segment des VP, les transactions dans l’utilitaire continuent de dépendre d’opérations ponctuelles d’un nombre de clients entreprises très réduit et ne correspondent pas à une tendance haussière générale de la demande. Cela dit, ils restent très optimistes compte tenu de la bonne campagne agricole, sachant que la clientèle des agriculteurs pèse lourd dans l’activité de l’utilitaire.
