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Légère reprise des transactions, en attendant la fin de l’année !
Le marché a enregistré 11463 ventes VP et VUL, contre 10 999 écoulées en août 2021, soit une croissance de 4,22%. Le véhicule particulier (VP) a enregistré une hausse de 7,34% avec 10014 unités vendues en août par rapport au mois d’août 2021 durant lequel s’étaient écoulées 9329 unités.
Le marché automobile donne de légers signaux de reprise. Malgré la contre-performance des premiers mois, les opérateurs sont restés globalement optimistes quant à la reprise des transactions. Ce mois d’août, ils ont été servis. Le marché a enregistré au compteur 11 463 ventes VP et VUL, contre 10 999 écoulées en août 2021, soit une croissance de 4,22%. Dans le détail, le véhicule particulier (VP) a enregistré une hausse de 7,34% avec 10014 unités vendues en août par rapport au mois d’août 2021 durant lequel s’étaient écoulées 9 329 unités. Par contre, le véhicule utilitaire léger (VUL) a connu une baisse de 13,23% avec 1 449 unités écoulées contre 1670 unités vendues en août 2021.
Par marque, la majorité des opérateurs ont vu leurs transactions s’améliorer : seuls 3 n’ont pas profité de l’embellie des ventes.
En effet, le leader Dacia qui même pénalisé par le passage du Dokker désormais badgé Renault Express, poursuit ses bonnes performances. La marque low cost écoulé 2801 unités, affichant une croissance de 24,77%. et contrôle désormais 27,97% du marché. Sa consoeur Renault, contrairement aux 4 derniers mois, est finalement parvenue à sortir de la spirale des résultats négatifs. Elle a ainsi progressé de 49,94% avec 1 276 véhicules vendus. La marque au losange conserve toujours sa seconde place et détient 12,74% de parts de marché.
Sur la 3e marche du podium, Hyundai confirme sa bonne santé. La marque sud-coréenne, qui bénéficie largement de la disponibilité qui fait défaut chez la concurrence, a totalisé en août 2022 un volume de 1048 véhicules et une hausse de 6,5%.
Au volet des ventes premium, AUDI est toujours première malgré le recul de ses ventes de 26,42%. La marque aux anneaux a écoulé 234 unités et détient 2,34% de part de marché. BMW conserve également sa seconde place grâce aux 203 véhicules vendus. La marque à l’hélice recule de 5,58% (2,03% de part de marché). L’autre allemand Mercedes-Benz est toujours troisième. La marque distribuée par AutoNejma a écoulé 200 unités, soit une hausse de 60%, lui valant 2% de part de marché.
Il faut dire que tout plaidait pour une croissance des ventes au cours de 2022. En début d’année, tous les ingrédients semblaient se réunir pour faire en sorte que la demande reprenne sa vigueur et que la tendance haussière des ventes se maintienne. En effet, le besoin de mobilité est toujours là et se pose avec plus d’acuité. Il est devenu plus impérieux en raison des changements de comportements et de réflexes de mobilité amenés par la pandémie (voir article «Les grandes tendances de consommation» p.X), qui a poussé vers une mobilité de plus en plus privée et de moins en moins de recours aux moyens publics. Aussi, la fin de la 4e vague annonce-t-elle un retour plus serein et durable à une quasi-normalité propice pour la reprise vigoureuse des transactions. De même, l’existence d’une offre de plus en plus variée et adaptée à tous les besoins et les budgets conforte le marché dans sa trajectoire ascendante, sachant qu’il est drivé par les primo-accédants et les nouveaux profils débarquant fraîchement dans le monde professionnel et qui par conséquent sont plus regardants sur le critère du prix ! A cet égard, le ratio prix/équipement qui continue de s’améliorer plaide en faveur d’une demande plus prononcée. Enfin, l’allégement de la tension sur l’approvisionnement en semi-conducteurs sera de nature à dissiper les problèmes de stocks dont a souffert la majorité des distributeurs en 2021 et qui ont occasionné de vrais manques à gagner pour le secteur.
Pour mettre toutes les chances de leur côté, les concessionnaires ne chôment pas ! Ils sont devenus habitués à l’exercice et font preuve ces dernières années d’une grande agilité à mettre à leur actif grâce à des gammes renouvelées, des modèles rajeunis, des formules commerciales repensées et un service après-vente méticuleux et rapproché de la clientèle, et surtout des rapports prix-équipement en baisse et de plus en plus aguicheurs !
Aussi, le digital, parti pour marquer à jamais la vente de voitures, a-t-il fait son entrée dans le secteur par la grande porte. Plusieurs process sont aujourd’hui digitalisés de bout en bout, faisant gagner aux opérateurs et à la clientèle temps, productivité et coûts.
ZOOM
Les offres de fin d’année pour rattraper le retard
Les opérateurs du marché comptent sur les derniers mois de l’année pour remonter la pente. En effet, dans le secteur, octobre, novembre et décembre riment avec promotions et formules commerciales. D’après les estimations de quelques professionnels, cette saison des remises concentre des ventes en hausse de 50% à 70% par rapport à la moyenne du reste de l’année. C’est dire que les dispositifs promotionnels qui consistent en des remises sur le prix des véhicules, des équipements offerts, ou des services d’entretien à rendre à titre gratuit se révèlent fructueux dans la démarche commerciale du secteur et finissent souvent par payer.
Les forces de vente, chez les concessions des généralistes et du premium ont été aidées dans leurs efforts commerciaux par de grands dispositifs promotionnels. Ces dispositifs mis en place pour écouler le maximum d’unités sont parfois prolongés même pour le reste de l’année. Chez plusieurs importateurs distributeurs, des campagnes média sont menées régulièrement sur l’année, informant que les offres de fin d’année restent valables pour le reste des mois.
Les remises qui étaient réservées habituellement au Salon automobile sont aussi étalées sur toute l’année et même pour les périodes où ce rendez-vous phare du secteur ne se tient pas.