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Kia Sorento Techno-lifting
Le grand SUV coréen passe par la case restylage et en ressort avec de nouveaux attributs stylistiques, mais surtout technologiques. Un nouveau départ à même de lui permettre de rester au diapason parmi les véhicules 7 places, hauts sur pattes.
On ne présente plus ce qu’est un restylage (ou lifting) automobile. En effet, il est désormais de coutume que chaque véhicule subit dans son cycle de vie (7 à 8 ans généralement) une cure de jouvence de mi-carrière. C’est à cela qu’a eu droit la quatrième génération du Sorento, qui fut lancée en 2020 et qui reste plébiscitée par son public. Le Sorento, ce sont 3 millions d’exemplaires dans la nature, dont plus de 1.000 évoluant sur les seules terres marocaines. Un succès qui ne se dément pas et qui est bien parti pour perdurer au vu des nouveaux atouts de ce SUV grand de 4,81 mètres.
Les principales évolutions apportées à sa plastique se concentrent à l’avant. Un faciès bien remodelé avec une calandre redessinée, au même titre que le bouclier qu’elle surmonte, puis surtout des projecteurs qui adoptent un ensemble de diodes en T, soit la nouvelle signature lumineuse de Kia. À l’arrière, on trouve aussi du neuf à l’image du graphisme inédit qu’arborent les blocs de feux. Ces changements n’ont d’autre conséquence que de conférer au véhicule une allure, disons, plus sophistiquée.
Cure d’équipements
Même son de cloche à bord, mais cette fois, sans trop de chamboulements pour ce qui est du mobilier. En effet, si le poste de conduite n’évolue quasiment pas, il en va autrement pour la tech embarquée. Déjà séduisant par son vaste espace habitable pouvant faire voyager jusqu’à 7 personnes, le Sorento devient encore plus aguicheur par sa débauche d’équipements.
Outre le toit ouvrant panoramique, le hayon de coffre à ouverture électrique intelligente (mains-libres) et une installation audio griffée Bose à 20 HP, la finition la plus huppée, dite «Executive», s’habille d’une somptueuse sellerie en cuir Nappa et fait le plein en nouvelles friandises high-tech. Au menu : des sièges avant ventilés/chauffants et dotés de repose-pieds, des caméras à vision panoramique (360°) dotées de la réalité augmentée, un rétroviseur intérieur à affichage digital ou encore un système d’authentification du conducteur par reconnaissance digitale. Cela, en plus d’une panoplie d’aides à la conduite dernier cri, incluant freinage d’urgence autonome et alerte active de maintien dans la voie.
Sous le capot et en attendant l’arrivée d’une version hybride (1,6 litre essence de 230 chevaux), le colosse de Kia conserve son bon diesel 2,2 l CRDi de 202 ch couplé à une boite automatique à 8 vitesses et démarrable à distance. Le conducteur peut ainsi pré-climatiser son véhicule parqué au soleil quelque peu avant d’en prendre le volant. Ce même conducteur sera aussi satisfait de profiter d’une garantie et d’une assistance étendues à 5 ans, alors que les tarifs ont droit à une vague adoucissante de lancement, démarrant à 459.900 DH et culminant à près de 620.000 DH. Voilà de quoi relancer de plus belle la courbe des ventes dans un segment où le Sorento fait plus que jamais figure de favori.
Facelift
Loin d’être léger, le coup de bistouri opéré sur le Sorento s’avère chirurgical au point de modifier considérablement tout son visage. C’est surtout le regard qui dénote du plus gros changement à travers des projecteurs au graphisme inédit et en forme de «T», soit la nouvelle signature lumineuse de la marque coréenne.
