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Ford Ranger Raptor: Gentleman et bestial !
Colosse parmi les modèles de Ford, le Ranger fait son come-back dans sa nouvelle mouture. Avec ses mensurations XXL, sa pléthore d’équipements et son puissant V6, il entend cultiver la démesure à l’américaine surtout dans sa version Raptor, une déclinaison extrême et sportive.
Les apparences sont trompeuses. Voilà un adage qui sied parfaitement pour aborder le Ranger Raptor. Sous son allure de gros pick-up, ce «gentleman farmer» est en fait un monstrueux tout-terrain très affûté sur le plan technique et même pointu dans ses moindres détails. Et pour cause. Il n’est pas une Ford comme les autres, mais bien une création de la division Ford Performance, le pôle sportif qui développe également des bolides comme la GT40 et surtout la Mustang. À partir de là, on comprend aisément que le Ranger Raptor est tout sauf un sage véhicule utilitaire. Extérieurement, cette deuxième génération coche toutes les cases du gigantisme à l’américaine avec une longueur frôlant les 5,40 mètres et une largeur de plus de 2,2 m, tandis qu’elle culmine à 1,92 m. Bref, l’engin impressionne par sa stature, d’autant plus que sa face avant s’habille d’une imposante calandre qui inscrit grandement les lettres F.O.R.D et s’entoure de gros phares à LED. Ces derniers affichent une signature lumineuse en «C», au même titre que les blocs de feux arrière. Taillé pour l’aventure, le Ranger Raptor reçoit des marchepieds intégrés, ainsi qu’une large benne (1,54 m sur 1,58m) dotée d’une capacité de chargement de 3,3 tonnes et d’un rideau qui s’ouvre ou se referme électriquement.
Rien ne l’arrête !
Pourtant, le passage sous stéroïde de cette version Raptor est moins visible que le soupçon d’ostentation qui le caractérise extérieurement. En fait, et en d’autres termes, le Ranger Raptor n’a pas les mêmes dessous qu’un Ranger «normal». Comprenez par là qu’il repose sur un châssis et des trains roulants conçus pour des performances hors asphalte. À titre d’exemple, les suspensions proviennent de chez Fox Racing, un équipementier qui a longtemps fourni des teams de rallye ! Fort de tels organes, d’une garde au sol rehaussée à 27 cm et d’une transmission intégrale adossée à une panoplie d’aides à la conduite en milieu off-road, le Ranger sait s’aventurer sur tous les terrains. Ni le sable mou, ni les terrains abimés, ni les passages fortement boueux ne font peur à cet authentique franchisseur. Au volant et sur les routes goudronnées, le travail des suspensions Fox est appréciable, tant en termes de tenue de route que d’absorption des nids de poule et autres aspérités. Sous le capot, il est toujours question d’un 2.0l diesel de 204 ch qui, lui aussi, assure le job et à merveille. Le tout, dans un environnement un brin luxueux, ambiancé de cuir et de décibels délivrés par une sono à 8 HP signée Bang & Olufsen. L’imposant écran multimédia de 12 pouces du système Sync4 qui intègre une interface multimédia et une foison d’aides à la conduite dernier cri vient rappeler combien ce véhicule est à la page. Cette sophistication doublée d’une certaine exclusivité et surtout des capacités impressionnantes du Ranger Raptor justifient, si ce n’est amplement, le prix revendiqué.
Mastoc !
Dans sa version Raptor, le Ranger cultive avec brio le gigantisme à l’américaine. Grandes roues chaussées de pneus tout-terrain, plaque de protection inférieure en alu’, puis surtout calandre géante avec inscription F.O.R.D…, tels sont les détails extérieurs qui distinguent cette version extrême d’un Ranger «normal».
