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Automobile : Lexus rassure sur ses débuts au Maroc
La division haut de gamme de Toyota au Maroc communique autour de ses premiers mois sur le marché marocain. Lexus rapporte un volume de vente « très important », au point de pousser la marque à étudier l’ouverture de nouvelles succursales, avec la promesse de mettre sur le marché trois nouveaux modèles en 2019.

Depuis le début de commercialisation de ses modèles en avril dernier, Lexus multiplie les manœuvres pour asseoir son image de marque dans le marché marocain. Un premier showroom a été aménagé à Zenata, à Casablanca, où les SUV, coupés et limousines de la division haut de gamme de Toyota sont proposées, test-drive en bonus pour prospects et visiteurs.
Faire le point sur les six premiers mois de Lexus au Maroc, c’est d’abord se pencher sur son offre. Force est de constater que sa line-up est dominée par le SUV. Dans ce segment, la marque nippone propose les déclinaisons de trois modèles : le RX 450h, le LX 450d et « le modèle qui fait office de vaisseau amiral de la marque » selon le management de Lexus, le NX 300h. Ce positionnement appuyé sur le SUV était attendu, au vu de la progression de la demande sur ce genre de véhicules au détriment des berlines. En 2017, la catégorie des SUV s’est accaparée 21% des ventes du marché des voitures particulières neuves, une part qui a évolué en 2018 pour atteindre 25% à fin octobre dernier. Et les voitures de luxe n’y font pas exception. « Ce segment en particulier continue, depuis plusieurs années, de séduire les clients marocains puisqu’il représente une incarnation parfaite des aspects statutaire et générateur d’émotions et plaisir personnel pour son conducteur », commente Lexus pour expliquer ce positionnement.
Au niveau des ventes, la marque se veut discrète sur les chiffres. Lors du Salon de l’Automobile 2018, la directrice générale de Toyota, Salma Mokbil, a annoncé mettre 200 unités sur le marché en 2018, un chiffre qualifié par elle de « rationnel ». L’on ne sait pas combien en a été écoulé jusqu’à aujourd’hui (Lexus ne communiquant pas encore ses statistiques à l’AIVAM), mais le management nous fait part d’un « volume de vente très important des différents modèles proposés, entre la limousine LS 500h, le coupé LC et les différents SUV NX, RX et LX ».
Cela signifie que davantage de marocains sont attirés par les avantages qu’offre la technologie hybride, au point de la chercher dans les voitures de luxe, jusque-là chasse gardée de la motorisation exclusivement thermique. Les véhicules hybrides n’ont aucunement besoin de démarreur, ni d’alternateur, d’embrayage ou de courroie de distribution, ce qui représente une réelle économie sur ses frais d’entretien, et grâce à la récupération d’énergie cinétique, les plaquettes et disques de frein s’usent nettement moins vite que ceux d’un véhicule conventionnel. De même, les véhicules Lexus HV sont exonérés de la taxe de luxe mais surtout de la vignette annuelle, ce qui représente un avantage concurrentiel non négligeable.
Dans son expansion, Lexus est également avantagée par le caractère auto-rechargeable des hybrides, et qui ne requièrent aucune infrastructure spéciale, à l’inverse des véhicules électriques qui ont besoin d’une meilleure infrastructure en matière de bornes de recharges. « C’est pour cette même raison que vous voyez de plus en plus de modèles hybrides roulant sur nos routes », poursuivent les responsables de la filiale de Toyota, qui comptent ainsi renforcer l’offre existante par « un choix et plus large et complet en 2019 ». En plus de se pencher sur des projets de succursales dans d’autres villes (actuellement en cours de réflexion), Lexus prévoit de lancer trois nouveaux modèles sur le marché marocain. En somme, en attendant qu’elle veuille communiquer ses chiffres et dresser un premier bilan, la marque donne des signaux qui traduisent une bonne tenue de route.
