Au Royaume
Mauvais départ pour la campagne des agrumes
Il n’y a ni les quantités désirées pour les exportations ni les prix espérés.

Inquiétudes chez les agrumiculteurs du Maroc. Deux points résument leurs problèmes en ce début de saison : il n’y a ni les quantités désirées pour les exportations ni les prix espérés.
La conjoncture a été en effet particulièrement défavorable. En premier lieu, le démarrage a été très difficile en raison des conditions climatiques. L’été, qui s’est prolongé plus que d’habitude, a retardé la coloration des fruits et leur mûrissement. De ce fait, les premières exportations n’ont porté que sur de faibles quantités, et encore, bien souvent il a été indispensable de les déverdir pour assurer la présentation nécessaire.
Dans une année normale, la campagne commence à la mi-octobre et atteint déjà à la fin de ce mois ou au début de novembre un rythme satisfaisant. Cette année, les premiers bateaux ne sont partis que le 10 novembre.
Ainsi, après avoir souffert du manque de marchandises, on disposait ensuite de volumes plus que satisfaisants, mais vendus à des prix très bas, en raison de la concurrence des produits espagnols. Les exportateurs pensent que la seule possibilité de sauver partiellement le marché serait une intervention de la CEE pour limiter les arrivages ou taxer les produits vendus au-dessous des prix plancher.
