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Au Royaume

L’industrie minière affectée par les tensions sociales

L’industrie minière marocaine semble avoir souffert des divers aléas de la conjoncture interne et externe.

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lavieeco 40 ans 2012 06 122

L’industrie minière marocaine semble avoir souffert des divers aléas de la conjoncture interne et externe. Selon un rapport moral de l’Association des industries minières, cette dernière a pâti en 1971 de grèves parfois très longues, en particulier au sein de l’OCP, à Jerada, Aouli et Kettara. La perte de production qui en est résultée peut-être évaluée à 5% du chiffre d’affaires global des mines marocaines.

Dans le cadre d’une série d’importantes mesures sociales, le gouvernement a décidé de supprimer le 2 novembre les zones de salaires et de porter le salaire minimum, désormais unique dans tout le pays, à 0,956 DH par heure, le relevant ainsi, suivant les cas, de 12 à 30%.
Les anciens minima légaux étaient restés inchangés depuis 1962. Cette mesure a eu pour effet d’améliorer très sensiblement les revenus des travailleurs les plus défavorisés.

Loin d’être bloquées, depuis 10 ans, les rémunérations dans les grandes mines avaient progressé de 50 à 80% en général par le jeu de primes et d’indemnités diverses et plus rarement par relèvement des taux de base. Il a fallu adapter la hausse à chaque cas particulier, au prix d’une détérioration de longue durée du climat social. Le relèvement varie beaucoup d’une mine à l’autre et suivant les fonctions : il atteint en moyenne 10% mais avoisine 30% pour les petites mines à conditions difficiles.