Bouliste
Le Bouliste 5G. Le personnage mythique de La Vie éco ressuscité en version web
Marocain fictif, mais estampillé 7a9i9i… Il a eu plusieurs vies et revient sévir, en version mag. Tireur d’élite, mais gauche, il pointe tout ce qui lui plaît. Et passer pour un cochonnet ne lui fait même pas peur…
Aller au bouchon !
Les plus anciens lecteurs de La Vie éco se rappellent peut-être de ce personnage mythique qui a noirci des colonnes dans ce journal centenaire. Le «bouliste» avait survécu à plusieurs changements de maquettes, avant que l’on décide pour lui, à l’aube des années 2000, de prendre une retraite. «C’était juste avant l’apparition des réseaux sociaux et la disparition du fameux club de boules du Jardin de la Ligue arabe avec son comptoir qui devait être inscrit au patrimoine universel», assène-t-il avec son légendaire charisme plein de non-sens.
Aux origines…
Le bouliste 5G, descendant «new-age» du personnage du bled, apparu avant même l’Indépendance, nous l’avons débusqué après une laborieuse investigation journalistique. Il était en prospection dans un petit village d’Afrique du Sud, le Qunu, juste pour s’assurer qu’il n’y a pas eu d’organisation fictive de référendum sur une autonomie vis-à-vis de Pretoria…
Insaisissable personnage
Ne cherchez pas à pister le personnage ni à suivre sa voie. «Je peux partir sur tous les terrains, vérifier un fait qui n’a jamais existé ou poster via les réseaux sociaux un télex de SOS», nous lance-t-il en faisant sa valise, après avoir été convaincu de la nécessité de reprendre du service. «C’est une malle munie d’un chargeur Type C. Une rencontre de troisième type avec ma caisse de boules», nous lance-t-il avec sa fierté à toute épreuve.
Au cas où vous ne l’auriez pas compris, le plus périlleux c’est d’essayer de suivre son raisonnement. Le «dégun» a perdu la boule en 1957 déjà quand il a signé sa première chronique. Aujourd’hui, ils sont plusieurs dans sa tête. Il fait dans le langage du Midi, matin et soir…, sans se soucier du sens de rotation de la Terre ni du cycle des éclipses lunaires.
Tout-terrain
Sa mauvaise foi inébranlable l’incite à tourner tout en dérision. Avec ses grosses boules, il peut se permettre de tirer sur tout ce qui bouge…, à volonté ou sur commande pour faire dans la déontologie journalistique 3.0. Le bouliste emboucane à volonté ; les terrains en pente, ces «méfis», lui ne s’en méfie jamais. Il les appréhende sans boussole à la recherche des bornes, des limites…, s’il les trouve un jour.
Il RI’ CAR’ D’emblée, il sait que rien n’est à prendre au sérieux, sauf à bonne dose…, il allie légèreté avec pertinence, en jonglant avec les formules avec un talent dont il est le seul à s’auto-reconnaître… Satisfait et imbu de sa personne, il s’attend paradoxalement à une interactivité 5G.
C’est vous et nous
Écrivez-lui, inspirez-le, insultez-le…, ça sera peut-être vous un des boulistes de la semaine. Car, selon lui, «il y a un bouliste dans chacun de nous et un boulissi devant chaque porte d’immeuble». Cet Objet journalistique non identifié (OJNI) reprend du service. Il se fera un plaisir de clôturer votre journal sur un ton détonnant. Retrouvez-le (ou les) alors chaque semaine à faire son mariole en cinq jets de copie. Il sera au bouchon, en cinq tirs à la Sautée, au fer ou à la Raspaille…
Épisode de la semaine à découvrir dans quelques heures sur notre site