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Idées

Faites la guerre, pas l’amour

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apres coup et tayeb houdaifa faites la guerre pas lamour

Mener une carrière politique et se montrer friand de galipettes se révèlent inconciliables, par les temps qui courent, surtout quand on est infligé d’une sexualité débridée. A preuve, la flopée de personnages publics agités de la braguette qui ont chuté comme des feuilles mortes de l’arbre sur lequel ils étaient assis. Dominique Strauss-Kahn était un boulimique du sexe. La dépendance obsessionnelle au sexe du chaud lapin était telle qu’il ne pouvait résister à la vue d’un jupon, peu ou prou affriolant fût-il. C’est ainsi qu’il fut accusé de viol, dans sa chambre du Sofitel new-yorkais, une technicienne de surface aux airs faussement innocents. Des ors du palais de l’Elysée, DSK dut en faire son deuil. De son addiction au sexe, Silvio Berlusconi, président du Conseil italien, tirait vaine et scandaleuse gloire, se vantant de ces orgies du Bunga Bunga, abondamment fournies en call-girls siliconées comme en nymphettes vénales. Impunément. Jusqu’à ce que la Marocaine Karima El Mahroug, surnommée Ruby, fleur de bitume et voleuse à ses passes perdues révélât à la justice qu’elle avait participé aux «fêtes» berlusconiennes, alors qu’elle était mineure. Ce fut la lente chute du président qui, pressé de toutes parts, dut «promettre» sa démission. A qui le tour ? «Qui vivra, viagra», disait l’humoriste Canteloup.