Chronique
Du «patriotisme territorial» : Benaïssa, Azoulay et les autres… 
Si chaque grand serviteur de l’État avait commencé par servir loyalement sa ville ou son patelin natal, le Maroc aurait gagné des décennies dans son combat pour le développement territorial.

Décédé le 28 février dernier, Mohamed Benaïssa ne sera sûrement jamais oublié ni de ses compatriotes marocains, ni de la mémoire intellectuelle arabe, ni a fortiori de ses concitoyens d’Asilah. C’est précisément son attachement à sa ville et la fougue qu’il a mise à son service qui m’interpellent particulièrement. J’ai toujours considéré qu’à l’instar de…
