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Pas d’Intilaka pour les ministres

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Les ex-ministres et ceux du gouvernement actuel n’ont pas droit aux avantages de l’opération Intilaka. Le CED, Centre des engagements et dépenses, dépendant du ministère de Finances, à qui échoit la charge de procéder à la radiation des fonctionnaires de la liste des salaires et d’apposer son visa en vue du règlement de leurs indemnités de départ, a reçu, depuis le début de l’opération Intilaka, une correspondance du ministère de la Modernisation des secteurs publics à ce sujet.
Une précaution utile. Selon des sources bien informées à Rabat, plusieurs ex-ministres ainsi que des membres du gouvernement actuel, qui étaient fonctionnaires ou ont repris leur poste au sein de l’administration, ont demandé à bénéficier de l’opération départs volontaires. Il s’agit en majorité d’enseignants ou de médecins praticiens qui ont eu la surprise d’apprendre qu’ils n’étaient pas éligibles.
Pour l’Etat, la raison en est toute simple. Dans toute opération de départs volontaires, il faut que l’Etat trouve son intérêt aussi bien que le fonctionnaire. Or, aussi bien un ministre en exercice qu’un ex-ministre bénéficient d’un avantage lié à leur fonction : à l’issue de leur mandat, une pension de 39 000 DH, ou un complément de revenu leur permettant d’atteindre ce seuil, leur est versé par l’Etat, à vie. Il serait donc inconvenant qu’en plus de cela ils bénéficient d’une prime de départ et d’une pension de retraite. En tout cas, certains auront essayé .