Au Royaume
Groupe parlementaire PJD : Mustapha Ramid passe la main
Le parti devrait également nommer un nouveau président de commission.

Comme il fallait s’y attendre, le trublion député PJD de la circonscription de Aïn Chock a renoncé à son poste de président du groupe parlementaire. Des sources au parti de la lampe affirment que «Mustapha Ramid a décidé de ne pas se représenter». Décision que des observateurs considèrent comme conséquence directe de la mésaventure, fin juin dernier, du député. Ramid avait annoncé, rappelons-le, le 28 juin dernier, son intention de renoncer à son mandat de député et quitter le Parlement suite à un différend personnel avec les autorités locales de Sidi Bennour. Le mélange des genres, entre mandat de député et activité associative qui en avait suivi, a causé du tort à son parti.
Pour cette rentrée parlementaire, les 46 députés péjidistes devraient opter pour un nouveau chef de groupe. Trois candidats sont en lice : le parlementaire de Fès, Lahcen Daoudi, le député d’Aïn Sebaâ, Abdelaziz Ammari, et l’économiste Mohamed Najib Boulif de Tanger. Des trois candidats, c’est le député de Casablanca qui a le plus de chance de conduire le groupe parlementaire pendant ce qui reste de cette 8e législature. Selon les procédures, c’est au secrétariat général du parti que revient le dernier mot.
Le parti islamiste devrait également choisir un candidat pour le poste de président de commission. Le PJD qui préside actuellement celle des secteurs productifs n’aura pas grand choix. Les coutumes parlementaires veulent que les grands groupes «se servent» les premiers. Les commissions les plus importantes : celles des finances, de l’intérieur et des affaires étrangères devraient normalement revenir aux groupes du RNI-UC, PAM, et Istiqlal.
