Où achetez-vous vos produits alimentaires ?

Sondage effectué en janvier 2011 auprès de 1 540 ménagères de la région casablancaise, à¢gées de 25 à 45 ans.
La conquête des hypermarchés initiée il y a déjà quelques années au Maroc semble se poursuivre pour prendre une ampleur encore jamais vue. C’est le cas particulièrement à Casablanca, où les hypermarchés sont très présents.
En effet, selon notre sondage effectué auprès de 1 540 ménagères de la région casablancaise, 57% des répondantes affirment faire leurs achats de produits alimentaires principalement dans les super/hypermarchés, contre seulement 34% qui le font dans les épiceries, 7% directement chez les grossistes, et 1% dans les souks.
Que les ménagères interrogées appartiennent au groupe des 25 à 34 ans, ou bien des 35 à 44 ans, aucune différence significative n’est notée par rapport aux résultats globaux. La préférence de fréquentation d’un type de commerce par nos ménagères ne dépendra donc pas de leur âge, mais plutôt de leurs besoins, et surtout de leur style de vie.
Ainsi, l’appartenance à la classe socioprofessionnelle aura une incidence très importante sur la fréquentation des différents types de points de vente. Par exemple, 90% des ménagères appartenant à la CSP AB, soit les mieux nanties, fréquenteront principalement les super/hypermarchés, contre 83% chez les ménagères de la CSP C1 (la classe moyenne supérieure) et seulement 36% chez les ménagères de la CSP C2 (la classe moyenne inférieure).
Chez la ménagère de la CSP C1, l’épicerie vient au second rang, avec seulement 11 % des répondantes de cette catégorie qui affirment y faire le plus souvent leurs courses.
Même si à Casablanca, l’épicerie de quartier reste encore aujourd’hui le choix privilégié d’une ménagère sur deux dans la CSP C2, il semble inéluctable que les super/hypermarchés voient leur progression se poursuivre, et ce, auprès de toutes les strates socio-économiques. Sans affirmer que l’épicerie de quartier soit vouée à disparaître, elle est cependant appelée à se moderniser, voire à modifier sa vocation de généraliste pour se transformer en véritable commerce de proximité, tout en conservant, espérons-le, son caractère pratique et convivial.
(*) Sondage réalisé pour le compte de La Vie éco par Synovate Market Research et Drive Dentsu en janvier 2011.