L’activité et l’exploitation de DLM se redressent

Alors qu’il avait pu sauver les meubles en 2010, grâce à des éléments non récurrents, le spécialiste de l’ingénierie et des équipements industriels a réussi à redresser la barre durant l’exercice écoulé. En effet, la sous-activité dont à pâti l’entreprise une année auparavant a cédé la place à un regain de dynamisme des affaires. La production de DLM a marqué un bond de 41% à 584 MDH, ce qui a fait progresser le chiffre d’affaires de 17% pour s’établir à 659,2 MDH. L’activité a été principalement soutenue par les ventes à l’export qui ont totalisé près de 107,5 MDH, renforçant sensiblement leur contribution au chiffre d’affaires à 16%. Par segment, ce sont surtout les secteurs du ciment et de la chimie qui ont porté le chiffre d’affaires avec des parts de 38% et 27% respectivement dans les ventes.

Le dynamisme de l’activité s’est traduit par un net renforcement du résultat d’exploitation qui s’est établi à 38 MDH contre 2 MDH une année auparavant. Il faut dire qu’en 2010, le management de DLM a dû composer avec des charges fixes inchangées dans un contexte de sous-activité, tandis qu’en 2011, l’entreprise, en plus de capitaliser sur une reprise de l’activité, a déployé des mesures de maîtrise des charges d’exploitation et des dotations aux amortissements. Il en ressort une marge opérationnelle de 5,75%, qui reste toutefois en dessous des 6,7% enregistrés en 2009.

N’empêche que le résultat net ressort en baisse prononcée, passant de 48,2 à 20,5 MDH. Cela s’explique d’abord par une fiscalité moins avantageuse appliquée à l’activité de l’entreprise au Sénégal. Mais, surtout, la dégringolade est à rattacher à la non-récurrence d’un résultat non courant de 69 MDH lié à la cession d’un terrain en 2010.

Appliquant un taux de distribution de 64%, DLM devrait faire bénéficier ses actionnaires d’un dividende de 21 DH par action contre 39 DH en 2010.