SUIVEZ-NOUS

Affaires

Cnops : 240 MDH pour la prise en charge des analyses

Pour trouver un laboratoire conventionné, les assurés étaient obligés de se déplacer jusqu’à Rabat.

Publié le


Mis à jour le

Quelque 240 MDH ! C’est ce qu’a prévu de dépenser, l’année prochaine, la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (Cnops) pour financer les analyses en laboratoire, sachant que cette année ce budget était de 162 MDH. Cette mesure est liée à la dernière décision de la caisse de généraliser la prise en charge pour les analyses au profit des assurés auprès de n’importe quel laboratoire, même privé.
La décision est de taille car, jusqu’à ce jour, les assurés de la Cnops ne pouvaient pas utiliser le système du «tiers payant» pour leurs analyses en laboratoire (l’assuré paie uniquement un ticket modérateur de 15, 20 ou 30%), le reste étant réglé directement par la caisse au prestataire. Par ailleurs, les assurés de la Cnops, qu’ils habitent Tanger, Oujda ou Laâyoune, ont toujours été obligés d’effectuer leurs analyses dans quelques laboratoires de Rabat et Casablanca pour bénéficier de la prise en charge.
A partir du 10 décembre, ce ne sera plus le cas pour les assurés de la capitale, puis, dès la fin d’année, pour ceux de Casablanca, la mesure devant bénéficier aux assurés dans toutes les régions à partir du début 2008.

Les analyses dans le privé seront prises en charge
Selon Abdelaziz Adnane, son directeur, «la Cnops est le seul assureur à l’échelle nationale à accorder les prises en charge en tiers payant d’actes de biologie. Pour plus de proximité et d’équité, nous allons généraliser cette procédure à tous les biologistes pour éviter à nos assurés de se déplacer à Rabat et à Casablanca pour effectuer leurs analyses dans quelques centres de biologie. Nous avons également cherché à respecter les conventions nationales conclues avec les biologistes et à prendre en charge des analyses très coûteuses que supportent nos assurés».
Mais comment la Cnops s’organisera-t-elle pour gérer le flux qui s’intensifiera lorsque l’opération sera généralisée ? Le directeur de la caisse est confiant : «Nous avons déployé un nouveau système d’information, le seul au Maroc capable de gérer simultanément les couvertures obligatoire et complémentaire. En plus, nous allons réserver un accueil personnalisé aux producteurs de soins, spécialement les biologistes et, en toile de fond, nous allons simplifier nos procédures de manière à assurer un traitement rapide et fluide des dossiers»