Cette obscure clarté qui descend de la Toile

En quelques mots :

Fin des années 80, l’Illinois, USA. La famille Hobson forme un clan soudé. Les quatre enfants sont sous le charme d’une mère attentionnée, et surtout d’un père fantasque, original, qui leur fait découvrir la vie dans ce qu’elle a de plus fascinant et de plus étrange à travers des énigmes, casse-tête et jeux-de-mots de toutes sortes, prenant soin de cacher la réalité et ses multiples horreurs derrière un écran de jeux et de charades. Mais un jour, la santé mentale du père semble décliner, jusqu’à rendre son internement obligatoire. C’est la première réelle épreuve affrontée par les enfants Hobson qui découvrent enfin la vie sous un jour tragique.
Apprenant que leur père s’est échappé de l’hôpital où il était soigné, le quatrième fils se lance à sa recherche. Allant à la découverte d’un père qu’il croyait connaître, il verra alors se dévoiler l’histoire d’un homme hors du commun, témoin des événements majeurs du XXe siècle, depuis l’Exposition universelle de New York, en 1939, aux essais nucléaires de Los Alamos, en passant par le projet fou d’un dénommé Walt Disney pour distraire une population accablée par la Grande guerre. En partie autobiographique, le lecteur assiste avec émotion aux confidences de l’auteur, qui fut le cinquième enfant de cette famille insolite.

L’auteur :

Richard Powers est né à Evanston, dans l’Illinois, en 1957. Après Trois fermiers s’en vont au bal (le Cherche midi, 2004), Le Dilemme du prisonnier, enfin traduit en français, est son deuxième roman. Il en a depuis écrit sept autres, parmi lesquels Le Temps où nous chantions (le Cherche midi, 2008) et Générosité (le Cherche midi, 2011).

«Le dilemme du prisonnier», Richard Powers, Edition Le Cherche midi, 500 pages, 280 DH.