OULED EL BLED sort son premier album « Gwer Mgharba » Disponible sur toutes les plateformes de streaming

OULED EL BLED : LES ENFANTS DU PAYS

OULED EL BLED réunit des musiciens d’origine française qui ont fait le choix de vivre au Maroc, s’imprégnant pleinement de sa culture. Après avoir étudié le oud à Lyon, Frédéric Youssef Calmès et Léo Fabre-Cartier se sont installés dans la région de Fès, où ils ont adopté les traditions et coutumes marocaines au quotidien et intégré la musique populaire au cœur de leur démarche artistique.

• Frédéric Youssef est membre de la confrérie soufie des Hamadcha de Fès depuis plus de 20 ans auprès du maître Abderrahim Amrani Marrakchi.
• Léo, arrivé en 2012, a perfectionné son art du oud puis du lotar auprès des maîtres Ahmed Chiki, spécialiste de la musique arabo-andalouse, et Younes Baammi, disciple de feu Mohamed Rouicha.
• Étienne Gruel les rejoint en 2015 en tant que spécialiste du daf, du riqq et de la derbouka. À Fès, il est devenu l’élève de Said Idrissi Oudghiri, chef d’orchestre de Najat Aatabou et célèbre percussionniste marocain.

Le travail de OULED EL BLED se distingue par la maîtrise de la langue darija et par des arrangements innovants qui réinterprètent les richesses sonores et musicales du pays tout en préservant leur profondeur et leur authenticité.

Le nom « OULED EL BLED », qui signifie « les enfants du pays », incarne leur attachement profond au Maroc, un pays qu’ils considèrent désormais comme le leur. Le titre de leur premier album, Gwer Mgharba, peut se traduire par « Les blancos marocains » et n’est pas péjoratif. Il représente leur fierté de se revendiquer comme des artistes métissés, ancrés dans les traditions marocaines tout en portant leur propre parcours multiculturel.

GWER MGHARBA : UN PREMIER ALBUM ENRACINÉ DANS LA CULTURE MAROCAINE

L’album Gwer Mgharba témoigne des années de vie des artistes au Maroc, aux côtés des confréries soufies, des musiciens du Moyen-Atlas et des chanteurs artisans des médinas. Les morceaux, chantés en darija avec une authenticité saisissante, reflètent les expériences humaines et musicales captivantes du groupe, nourries du quotidien (Taxi El Kebira ou Moul Hanout), des textes malicieux de Houcine Slaoui et de la poésie populaire de Abdessadeq Cheqara (Houriyat Al Bahar), des piliers de l’âme marocaine tel le soufisme (El Ouerchan, Hamadcha) ou encore de l’hospitalité légendaire des marocains (Merhaba) et bien sûr de l’amour (Winek).

OULED EL BLED tisse un dialogue harmonieux entre des influences musicales traditionnelles et les instruments emblématiques du Maroc. Le lotar, le oud, la derbouka et la taarija se marient subtilement avec la guitare, le riqq, le daf et le qanoun. Ces arrangements livrent avec authenticité une œuvre vibrante, dédiée à un pays qui a inspiré et transformé les membres du groupe.

OULED EL BLED : LA CO-CRÉATION AU CŒUR DE LEUR MUSIQUE

Dans cette aventure, OULED EL BLED a été accompagné par trois musiciennes exceptionnelles : Faith Bale Barker, Kahina Afzim et Dalal El Bied. Elles ont chacune collaboré avec le groupe à différentes étapes de la création de ce premier album.

Faith Bale Barker est anglo-néo-zélandaise et parle couramment la darija. Elle a participé à l’écriture et à l’arrangement des chansons. Puis, Kahina Afzim, chanteuse et joueuse de qanoun exceptionnelle, a prêté sa voix et son talent de musicienne à l’enregistrement de l’album. Enfin, Dalal El Bied, chanteuse et violoniste, est un des talents les plus prometteurs de la scène musicale marocaine. Formée au chant et au violon Gharnati auprès de Nacerddine Chaabane et Rachid Toumi, elle intègre officiellement le groupe en novembre 2024 et renforce l’identité multiculturelle de OULED EL BLED et leur capacité à fusionner des traditions multiples tout en restant fidèle à l’âme marocaine.

« L’apport de Dalal El Bied est inestimable. Sa maîtrise du violon et son approche vocale apporteront un souffle formidable à notre répertoire, tout en respectant l’authenticité des musiques traditionnelles que nous aimons tant. » explique Frédéric Youssef Calmès, guitariste et chanteur du groupe.

HOMMAGE AU MAROC, NOTRE TERRE D’ACCUEIL ET DE TRANSFORMATION

Frédéric Youssef Calmès, connu pour son émission culturelle “Authenticia” sur Luxe Radio, est le guitariste et le chanteur du groupe. Il confie : « Cet album est un hommage à notre vie au Maroc, à nos maîtres et nos frères ainsi qu’à chaque rencontre marquée par la chaleur et la générosité des marocains. Il témoigne de l’impact profond que la culture et les traditions du pays ont eu sur mon parcours, célébrant les liens tissés au fil du temps et les souvenirs précieux qui m’ont façonnés »

De son côté, Léo Fabre-Cartier, oudiste et lotariste passionné, connu aussi pour être membre du groupe Araw N Fazaz de Younes Baami, disciple de Rouicha, ajoute : « Gwer Mgharba représente un témoignage des influences significatives que j’ai accumulées au cours de mes douze années au Maroc. Ce projet illustre mon engagement à mettre en avant les traditions musicales et culturelles qui animent le Royaume. Chaque interaction et chaque expérience ont enrichi ma vie professionnelle, me permettant d’intégrer cette richesse musicale incroyable à notre démarche artistique. »

Le percussionniste Étienne Gruel, disciple de Said Idrissi Oudghiri, conclut avec émotion :
« Cet album incarne bien plus qu’une simple création musicale, c’est une passerelle entre mes expériences personnelles et les richesses culturelles du Maroc auxquelles je suis profondément attaché. C’est une opportunité précieuse de partager cette connexion vibrante et cette joie profonde avec le public, tout en rendant hommage à la terre et aux traditions qui m’ont si chaleureusement accueilli ».

UNE PREMIÈRE TOURNÉE À LA RENCONTRE DU PUBLIC

OULED EL BLED a enflammé trois scènes marocaines entre le 20 et le 23 novembre 2024, se produisant d’abord à Fès, puis à Rabat dans le cadre du festival Visa For Music, avant de clôturer en beauté à Khouribga. Avec une maîtrise remarquable des instruments traditionnels marocains et un répertoire issu de patrimoines musicaux modernes et anciens, parfois presque oubliés, ils ont captivé plus de mille spectateurs, parmi lesquels des professionnels marocains et internationaux. Ces derniers ont été unanimes à saluer leur capacité à raviver une mémoire musicale ancestrale, tout en y insufflant une énergie contemporaine et innovante.

« OULED EL BLED joue une musique de notre patrimoine et fait revivre une mémoire qui touche profondément tout Marocain, qu’il soit homme, femme ou jeune », souligne un directeur du festival marocain.

Un manager d’artistes marocain sur la scène internationale ajoute : « Revisiter la musique hamdouchia avec de nouveaux arrangements, c’est inédit. Au Maroc, la musique Gnaoua et l’Aïta ont été réinterprétées par des artistes talentueux, et il était temps que les Hamadcha soient mis en lumière. Je crois que la maîtrise exceptionnelle de Frédéric, acquise au fil de nombreuses années aux côtés des Hamadcha de Fès, donne un souffle nouveau à cette musique si chère à nos cœurs. »

Un spectateur du concert de Khouribga confie avec enthousiasme : « Chez nous, on dit Ouled El Bled, Khobez O L’berrad (le pain et la théière  – symbole d’humilité). Ce groupe mérite d’être encore plus connu, car il illustre avec subtilité et humour les plus belles valeurs de notre culture marocaine. »