Idées
Florilège d’anathèmes
Il y a quelques mois, on s’était soulevé contre l’ampleur que prenait le phénomène du hooliganisme dans les stades et dans la rue..

On parlait de jeunes frustrés, manquant d’éducation et d’encadrement ; de manque d’effectifs des forces de l’ordre et ainsi de suite. Quelque temps après, et au moment où le phénomène entamait sa régression, on constate que la contagion, particulièrement un vocabulaire exécrable, a atteint d’autres «spécimen» considérés, jusque-là, au-delà de tels comportements. L’insulte devient de plus en plus fréquente en politique.
Alors quoi ? Est-ce la déstabilisation et l’injure, amplifiées désormais par les nouveaux médias qui font des hommes politiques des candidats en campagne permanente ? Est-ce la langue de bois qui se transforme en langue de vipère ? Petites phrases assassines, invectives, voire insultes, ponctuent le quotidien de nombre de nos supposés politiciens et autres responsables de la chose sportive. Puis on profère des menaces, on se bagarre à coups de micros et autres outils d’assemblée générale, on s’accuse mutuellement au lieu de travailler ensemble, on este en justice, on couvre des espaces énormes dans les médias… on en est même arrivé aux fatwas incitant à l’assassinat ! Et pour finir, des pharmaciens qui menacent le ministre de la santé en public et… au sein de l’hémicycle s’il vous plaît…
Par la nature, tous les hommes sont semblables ; par l’éducation, ils deviennent complètement différents.
