Formation : Avis de Hanane Sadki, Business partner dans un cabinet conseil en formation

Mon cadre de travail m’incite à suivre une formation de qualité
Je suis fraîchement diplômée d’un master2 en management des ressources humaines de l’ESC de Grenoble, une formation délocalisée à l’ESCA Ecole de management. Les raisons qui m’ont motivée pour le faire sont nombreuses, mais celle qui s’applique le plus au contexte c’est qu’en tant que consultante dans le domaine de la formation, je suis confrontée à des populations très diverses et je dois en outre élargir mon périmètre d’intervention pour satisfaire la curiosité intellectuelle de mes interlocuteurs. Mon travail nécessite de suivre une courbe d’apprentissage très élevée. C’était donc pour moi l’opportunité d’accumuler beaucoup d’expérience en peu de temps mais aussi pour évoluer dans mon cadre de travail.
Je peux citer également d’autres motivations qui ont dicté mon choix telles que l’envie de voir le monde de l’entreprise de façon transverse, développer mon réseau professionnel… A raison que les carrières s’allongent et deviennent moins linéaires, les formations diplômantes sont un bon moyen de poser de nouveaux jalons dans le cursus professionnel. Elles doivent répondre à un besoin réel de développement, d’abord professionnel et ensuite personnel. Elles permettent non seulement d’acquérir de nouvelles compétences mais aussi de les valoriser par un titre reconnu, d’où ma promotion interne en tant que business Partner. De plus, un Master de ce type permet de tisser un réseau professionnel. Par exemple, tous mes camarades de promotion avaient au minimum cinq ans d’expérience dans des postes de responsabilités. Le fait de les côtoyer a été enrichissant.
Bien évidemment, en termes de temps et d’énergie, suivre une formation quand on est salarié est un investissement majeur. Être présente, faire partie d’un groupe hétérogène avec différents objectifs et attentes, passer un examen, faire un devoir ou rédiger un mémoire sont des efforts intellectuels et émotionnels sans commune mesure avec ce que je vis au cabinet. Sur le plan personnel aussi, la pression et le stress sont non négligeables : fatigue, manque de sommeil, maux de tête et manque d’enthousiasme sont au rendez-vous.
Bref, une situation particulièrement difficile à vivre pour arriver au bout de la consécration. Cependant, vu l’énergie et la confiance qu’il faut déployer pour mener à bien un tel investissement, rares sont les personnes qui ne finissent pas par rebondir!