Commerciaux : les profils que recherche le marché

Parmi les débouchés émergents, celui du e-business. Pour accéder à  ces nouveaux postes, il faut maîtriser parfaitement le web.

Le constat est quasiment le même sur le marché du travail. En passant un peu en revue les différentes offres d’emploi parues dans la presse ou en parcourant les sites de recrutement, la fonction commerciale offre beaucoup plus d’opportunités que les autres. Du simple vendeur au directeur commercial en passant par le technico-commercial, les entreprises recherchent un peu de tout. Ceci dit, même si le métier de vendeur reste le même, les profils se sont diversifiés ces dernières années. Parmi les débouchés émergents, on assiste à celui du e-business.

Webmarketeurs, community managers, chefs de projet ou directeurs de clientèle, quelle que soit l’appellation, ces derniers savent manier l’image d’une marque sur la toile, cibler les internautes, orchestrer des campagnes personnalisées d’e-mailing, gérer des sites marchands. Donc, pour accéder à ces nouveaux postes, il faut parfaitement maîtriser l’informatique et le web.

Les vendeurs classiques restent liés à l’industrie

On rencontre également sur le marché une forte population de technico-commerciaux dont la maîtrise technique est prépondérante. Ce sont généralement des profils Bac+2 et plus qui occupent des postes de responsabilité. Bien évidemment, les profils classiques sont toujours recherchés et ils varient selon les secteurs d’activité. Par exemple, dans l’industrie, nous retrouvons essentiellement une population de vendeurs classiques ou ce qu’on appelle les vendeurs placiers ou livreurs, dont la mission principale est d’enregistrer des commandes auprès des clients et livrer les marchandises à temps. De même, dans la distribution, il y a une population de vendeurs terrain, mais aussi d’ingénieurs technico-commerciaux, de merchandisers.

En revanche, dans les services, ce sont des profils qui sont orientés plutôt dans le conseil, notamment les chargés de clientèle ou d’affaires qu’on retrouve dans le secteur banque/assurance. La diversité des métiers explique parfaitement qu’il n’y a plus un seul profil de commercial, mais bien plusieurs. Ces différences ont, à n’en pas douter, des conséquences sur la rémunération. Un commercial d’une entreprise de grande distribution n’a pas le même salaire que celui de l’automobile. Il y a ceux qui sont rémunérés sur le chiffre d’affaires, sur la marge brute ou sur des critères beaucoup plus qualitatifs. Mais grosso modo, du vendeur au technico-commercial, les salaires vont de 3 000 à 18 000 DH nets. Pour un cadre supérieur (directeur commercial, responsable grands comptes), les salaires sont beaucoup plus importants.