Coaching : Avis de Karim El Ibrahimi, DG du cabinet RMS Conseil

Le coaching est loin d’être un simple effet de mode, c’est une nécessité dans un environnement changeant.
Toute entreprise qui veut se développer doit avoir la conviction que la croissance passe d’abord par le développement personnel des ressources humaines. En tout cas, il n’est pas opportun d’envisager un coaching pour soi si on n’identifie pas ce qui ne va pas réellement. Il est question avant tout de savoir si cette solution est adaptée à l’environnement du travail et aux besoins de l’entreprise et des individus. Par conséquent, il faut que le dirigeant, ou le staff de l’entreprise, définisse ses objectifs pour avoir le type de coaching le plus adapté à la situation.
Personnellement, j’ai déjà eu recours au coaching dans la mesure où l’entreprise avait besoin d’un second souffle après 10 ans d’existence.
Après quelques années fastes, nous avons vécu une période difficile sur le plan financier, qui allait finir par mettre en péril notre cabinet.
Le recours au coaching a été donc bénéfique à plusieurs niveaux.
On bénéficie avant tout d’un cadre neutre qui nous permet d’avoir une réflexion sur nos pratiques professionnelles, notre mode de management ainsi que sur les difficultés qu’on peut rencontrer dans l’exercice quotidien de nos responsabilités.
Le coach a organisé plusieurs séances de travail, que ce soit avec chaque membre de l’équipe ou moi-même.
Cela a été aussi l’occasion pour tout un chacun de prendre du recul et d’explorer des solutions alternatives. J’ai apprécié particulièrement sa façon de nous remettre en question, la possibilité donnée à chacun de se poser les bonnes questions.
Le coach ne joue que le rôle de miroir.
Etre coaché suppose aussi quelques préalables. C’est d’abord avoir des responsabilités au sein de l’entreprise, la volonté de se remettre en cause, être dans une démarche d’incertitude, mais aussi être dans une logique de partage de son vécu avec quelqu’un sans qu’il n’y ait d’enjeu ou de jugement de valeur. J’ajouterais aussi que le coaching est loin d’être un simple effet de mode. C’est loin d’être une démarche superflue. Il se justifie tout simplement dans un environnement en profond changement. Les managers ont besoin de repères et d’outils de navigation.
Il ne faut pas oublier que, généralement, la compétence ne suffit plus pour faire fonctionner une organisation. L’esprit d’écoute et l’esprit d’équipe sont autant d’éléments qui comptent. Chose qu’on oublie souvent. Parfois, un regard externe vient vous rappeler ces principes de base.