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Villas du COS-ONE : le problème toujours en suspens

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Dans l’affaire des villas du COS-ONE, sises à Aïn Diab (Casablanca), c’est toujours le statu quo, alors qu’un accord de règlement avait été signé par le CIH, l’ONE et le COS-ONE, sous la houlette du premier ministre en personne, il y a plus d’un an. Aujourd’hui, les habitants de ces villas, qui avaient réglé le COS-ONE sans que ce dernier ne reverse les sommes au CIH, ne sont certes plus sous la menace de la saisie de leurs biens par la banque, mais ils ne sont pas non plus en possession de leurs titres fonciers. Contactés par La Vie éco, les responsables du dossier au CIH affirment que ce retard ne leur incombe pas. En effet, en vertu de l’accord signé en 2005, l’ONE et le COS-ONE devaient remettre au CIH un état détaillé faisant ressortir pour chaque acquéreur le prix d’achat initial, les sommes versées et le reliquat. Or, à ce jour, le CIH assure n’avoir encore rien reçu.

Ce n’est pas tout. Car l’accord portait également sur la cession au profit du CIH de deux terrains appartenant à l’ONE, situés près du complexe Dawliz. Et, là aussi, la transaction ne semble pas être à l’ordre du jour. Sachant que, sur le plan juridique, elle n’est pas compliquée. «Ces terrains sont déjà évalués et il suffit de passer chez le notaire pour établir les actes de cession», fait-on remarquer auprès de la banque. Au CIH toujours, on explique ce retard par le fait que les habitants de ces villas «ont baissé la garde depuis la signature de l’accord». «Faux», rétorque Badr Berrada, membre de l’association des habitants des villas du COS-ONE, qui explique qu’au lendemain de l’installation du nouveau DG de l’ONE, ils ont tenté, en vain, à plusieurs reprises, de se réunir avec la nouvelle direction générale.