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Au Royaume

Vidéo. Assemblées FMI-BM : Coup d’envoi d’une édition pas comme les autres

Le Maroc a été choisi pour organiser ces assemblées grâce aux résultats de l’ensemble des réformes menées depuis deux décennies. L’ensemble des crises que traverse les pays du monde poussent à redéfinir le mode de fonctionnement de la coopération internationale.

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Les assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI ont démarré ce lundi 9 Octobre. Une semaine pendant laquelle les vraies problématiques de la résilience des pays seraient discutées et les solutions apportées ou du moins proposées. Il s’agit également de redéfinir les missions des institutions financières internationales, pour s’orienter non seulement vers le pays en tant qu’entité à part, mais également vers l’humain.

Ce n’est pas un hasard que le Maroc a été choisi comme pays hôte de cet évènement d’envergure mondiale. Depuis deux décennies, le Royaume a fait preuve de stabilité et de résilience face aux chocs externes, préservé ses équilibres macroéconomiques et montré sa capacité à se relever après une crise interne soit-elle ou externe. D’ailleurs, ces avancées ont été mises en exergue dans l’ouvrage élaboré exclusivement pour le Maroc intitulé «Le Maroc en quête d’une croissance plus forte et plus inclusive» (Morocco’s Quest for Stronger and Inclusive Growth), publié sous la direction de Roberto Cardarelli et Taline Koranchelian, du FMI.

Dans son discours d’ouverture de ces assemblées, Aziz Akhannouch, chef de gouvernement, a mis en lumière les différentes réformes entreprises par le Maroc, et ce, dans tous les domaines, à l’instar de la santé et la protection sociale, le développement des énergies renouvelables, les solutions apportées dans un contexte de sécheresse (dessalement de l’eau de mer, autoroutes de l’eau…). «C’est une économie dynamique avec une forte capacité à l’export et une diversification économique qui permet de renforcer la croissance». C’est en ces termes que Kristalina Gerogieva, directrice du FMI, a décrit l’économie du pays.

Cependant, le Maroc, à l’instar de l’ensemble des nations du monde entier et a fortiori les pays du continent africain, fait face à plusieurs contraintes : inflation, perturbations géopolitiques, réchauffement climatique… d’où «le rôle important de la coopération internationale», souligne Akhannouch. Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib, a ajouté à son tour : «Il faut que cette coopération internationale puisse redonner confiance dans le politique».

Bref, les défis sont multiples et les attentes énormes. Et les banques multilatérales de développement sont appelées plus que jamais à accompagner les pays en développement.