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Valorisation de la baie de Cocody par Marchica Med

Les officiels ivoiriens satisfaits de l’état d’avancement.

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baie de cocody maquette

Une délégation ivoirienne a fait le déplacement à Rabat pour participer à un bilan d’étape et présenter l’état d’avancement du projet. La première tranche de construction des plateformes est achevée. La seconde a atteint un taux de réalisation de 33%. Les travaux relatifs aux ouvrages d’art, au pont à haubans et aux infrastructures routières vont démarrer en juillet prochain.

Une délégation ivoirienne a été en visite, du 7 au 8 juin, à Rabat pour présenter l’état d’avancement du projet de sauvegarde et de valorisation de la baie de Cocody. Ce projet est le fruit d’un partenariat Sud Sud et d’un mémorandum d’entente signé en mars 2017 entre le Maroc et la Côte d’Ivoire. Il se veut un projet intégré associant une dimension environnementale, une dimension paysagère et urbanistique et une valeur socioéconomique. «En somme, sept ministères sont impliqués dans la réalisation de ce projet. Nous sommes dans le processus d’évoluer vers une agence et bénéficions de l’apport des équipes marocaines qui ont déjà l’expérience de pareils ouvrages», déclare Patrick Achi, ministre et secrétaire général de la présidence en Côte d’Ivoire. Marchica Med (qui a créé une succursale Afrique à Abidjan dont les activités ont démarré le 22 mars 2016) se charge de l’assistance à maîtrise d’ouvrage. Lors de cette présentation, tous les membres de la délégation ivoirienne se disent satisfaits de l’état d’avancement des travaux. D’ailleurs, les membres de la délégation ont aussi procédé à un point d’étape concernant le projet avec les équipes de Marchica Med.

Le projet livré en octobre 2020

«Depuis le démarrage et jusqu’à la date d’aujourd’hui, la première phase de construction des différentes plateformes est achevée. La deuxième tranche à hauteur de 33%, devrait être finalisée vers la fin de l’année voir début 2019. Par ailleurs, en juillet 2018, on compte démarrer les autres projets d’infrastructures routières, les ouvrages, le pont à Haubans et les viaducs… dont les études ont été bouclées. La date de finalisation des travaux est prévue pour octobre 2020», déclare Pierre Dimba, directeur général d’Ageroute, agence de gestion des routes. Ce projet dont le coût global est situé entre 700 et 800 millions de dollars est financé (à hauteur de 450 millions de dollars) par la Banque Islamique de développement (BID), la banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), le Fonds koweitien pour le développement économique (FKD) et le Fonds OPEC pour le développement international. «Mais le financement est aussi ouvert à tous les pays du monde. Nous avons des demandes en provenance des Etats-Unis, d’Europe et que nous allons consulter prochainement», déclare un membre de la délégation ivoirienne. Outre le volet environnemental qui réside dans la dépollution de la baie, l’assainissement, le reboisement et l’interception des rejets liquides dans la baie (encore entourée d’habitats insalubres), le projet inclut une composante commerciale appelée à créer de l’emploi et de la valeur ajoutée. Une marina accompagnée de commerces et de services, un complexe sportif, des zones de loisirs et de restauration, des centres commerciaux, des appart-hôtels, des espaces culturels, des parcs d’animation, des lieux d’exposition et de vente des produits… sont prévus. Les ivoiriens espèrent également que la création de ces activités génératrices de revenus profitera à l’ensemble de la population du pays.