Au Royaume
USFP : et ce congrès, ça vient ?
Les socialistes de l’USFP ont certainement tiré la leçon de leurs anciens alliés de l’Istiqlal.
Les socialistes de l’USFP ont certainement tiré la leçon de leurs anciens alliés de l’Istiqlal. Ils sont décidés à ne pas aller à leur congrès divisés. C’est pour cela, affirme une source au sein du conseil national, qu’ils n’arrivent toujours pas à décider de la date du IXe congrès. Le rendez-vous de septembre 2012, avancé il y a quelques semaines, n’est plus envisageable, faute de temps. Cela étant, le parti est tenu, affirme la même source, de respecter le délai règlementaire maximal de quatre années entre les deux congrès. Sinon, il perdrait son droit aux subventions de l’Etat. «L’USFP ne peut se le permettre, son budget de fonctionnement dépend de l’aide étatique», explique-t-on de manière pragmatique.
Par ailleurs, Habib El Malki est le seul candidat de poids qui s’est présenté officiellement pour la succession d’Abdelouahed Radi. Mohamed Talbi, membre du conseil national, a annoncé lui aussi sa candidature, mais «il n’a pratiquement aucune chance d’être élu au poste», selon les estimations des militants. Dans les coulisses circulent deux autres noms. Celui de l’ancien ministre des relations avec le Parlement, Driss Lachgar, qui s’est montré dernièrement très actif et celui d’Ahmed Chami, également député et ex-ministre. Pour l’heure, aucun des deux n’a déclaré, ouvertement, son ambition pour le poste.