Au Royaume
Agadir : Une métropole et une région en plein essor
Le chef-lieu du Souss connaît une métamorphose à tous les niveaux qui déteint sur toute la région. Synergie entre autorité locale, élus et opérateurs économiques est la clé de voûte pour faire avancer des chantiers structurants.
PDU, PDR, PAI, nouvelles zones industrielles, développement de nouvelles infrastructures routières et nouveaux équipements structurants… Agadir, grande métropole du Grand Sud, est un chantier à ciel ouvert. Jamais la ville n’avait connu une telle dynamique. La profonde requalification urbaine lancée par le Souverain en février 2020 a donné de l’élan à moult projets, actuellement en cours de concrétisation. Réaménagement des grandes artères et des entrées de la ville, construction d’un immense parking souterrain, mise à niveau de la voirie, réhabilitation du marché municipal de Talborjt et du cinéma Sahara, sont d’ailleurs des chantiers déjà achevés. Il y a aussi le réaménagement réussi de Souk Al Had et la réhabilitation de la Kasbah Oufella.
De l’autre côté, plusieurs chantiers doivent être lancés avant 2024, tel que stipulé dans la feuille de route détaillant la convention du Programme de développement urbain d’Agadir.
Le suivi est rigoureux et les maîtres d’ouvrage veillent au grain. Dans la concrétisation de ce programme d’envergure, le wali du Souss-Massa, en tant que président du Comité de pilotage, de suivi et d’évaluation, est l’homme-orchestre. La SDL Agadir Souss-Massa Aménagement, qui est le maître d’ouvrage délégué, assure le suivi de tous les chantiers. L’évolution des projets est consignée annuellement dans des Atlas, depuis le lancement du PDU, ce qui constitue une démarche de communication unique en son genre, à l’initiative de la Wilaya.
Le Conseil communal d’Agadir suit aussi de très près l’exécution du PDU inscrit parmi les priorités. Pour remplir ses engagements, la collectivité territoriale n’a pas hésité à innover en se lançant dans un emprunt obligataire.
L’opération réalisée en un temps opportun bénéficie de taux d’intérêts favorables. Elle permet aujourd’hui d’assurer les contributions de la Commune urbaine, inscrites dans le cadre du PDU et d’envisager avec sérénité les projets du Plan d’action communal d’Agadir 2022-2027. Les ambitions pour le chef-lieu du Souss-Massa sont grandes. Plus de 2,74 milliards de dirhams seront investis par la mairie pour poser les fondements d’une ville citoyenne, durable et intelligente.
Pour y arriver, les élus construisent un nouveau modèle de gouvernance basé sur une gestion inclusive et une nouvelle organisation financière.
Convergence des acteurs
Agadir a ainsi le vent en poupe. Derrière cette dynamique, il y a bien sûr des hommes et des femmes engagées. Le Souss-Massa, connu depuis toujours pour son tissu entrepreneurial et aussi associatif, se démarque aujourd’hui par la convergence de ses acteurs. Jamais auparavant on avait assisté à pareille synergie entre l’autorité locale, les élus et les opérateurs économiques : même langage, même vision et mêmes ambitions pour la région. Cette osmose a bien sûr des retombées sur l’investissement dans la région et sur l’activité économique.
La communauté d’affaires locale a repris confiance dans les potentialités régionales et son environnement institutionnel. Elle accompagne, depuis le lancement de la déclination régionale du Plan d’accélération industrielle, la diversification de l’activité économique. Il faut en effet se renouveler pour aller de l’avant et endiguer la trop forte dépendance aux moteurs économiques traditionnels que sont l’agriculture, le tourisme et la pêche.
La démarche a aujourd’hui généré du concret. Selon les chiffres du Centre régional d’investissement Souss-Massa, le montant des engagements enregistré en 2022 a dépassé les 10 milliards de dirhams avec à la clé plus de 10.000 emplois en perspective et la montée du secteur de l’industrie qui accapare 51% des engagements. Pour accompagner cette dynamique, institutionnels et élus travaillent sur la connectivité de la région et ses infrastructures logistiques. Il y a aussi le retour des touristes et l’engouement pour la nouvelle station de Taghazout. Mais là encore, il faut plus d’aérien et plus d’animation pour rendre la destination plus attractive dans toutes ses composantes.
Pour l’agriculture, après la réalisation de la station de dessalement de Chtouka, un chantier titanesque abouti, il faut encore investir dans de nouvelles stations de dessalement et de nouvelles alternatives d’apport de ressources en eau. Dans la région qui continue à faire face au stress hydrique, le défi de l’économie de l’eau est permanent et l’investissement en la matière est incontournable. Faire d’Agadir la métropole du Grand Sud, un territoire leader économique conformément à la volonté et la vision royale, nécessite une mobilisation de tous les acteurs. Agadir et la région du Souss le méritent bien.