Au Royaume
Un programme de 10 milliards de DH pour soutenir le secteur agricole
Le Fonds Hassan II pour le développement économique et social contribue par un montant de 3 milliards de dirhams au programme exceptionnel.
C’est une initiative qui a été immédiatement saluée par l’ensemble du secteur. Elle est perçue comme un acte salvateur dans un contexte marqué par un déficit pluviométrique aigu. Le nouveau programme exceptionnel, élaboré par le gouvernement, en exécution des orientations royales proactives, permettra, en effet, au secteur agricole national de conserver sa dynamique de développement. Selon les experts, ce programme, qui a aussi pour objectif d’alléger l’impact sur l’activité agricole et fournir l’aide aux agriculteurs et aux éleveurs concernés, intervient au bon moment, au regard de la conjoncture actuelle marquée par un grand déficit pluviométrique.
Ainsi, selon un communiqué du Cabinet royal, SM Mohammed VI a reçu, mercredi à Bouznika, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et le ministre de l’agriculture, Mohamed Sadiki. Le Souverain a donné ses instructions pour que le Fonds Hassan II pour le développement économique et social contribue par un montant de 3 milliards de dirhams au programme exceptionnel qui sera déployé pour contrer les effets de l’absence des pluies. Un programme qui nécessitera une enveloppe financière globale estimée à 10 MMDH.
Ce programme s’articule autour de trois principaux axes, à savoir la protection du capital animal et végétal et la gestion de la rareté des eaux, l’assurance agricole et l’allégement des charges financières des agriculteurs et des professionnels, le financement des opérations d’approvisionnement du marché national en blé et en fourrages, outre le financement des investissements innovants dans le domaine de l’irrigation. Lors de la réunion, jeudi, du conseil de gouvernement, le Chef de l’Exécutif a exprimé sa grande fierté de la sollicitude dont SM le Roi entoure le monde rural et le secteur agricole. Par ailleurs, cette action royale permettra la mise en place des mesures nécessaires pour soutenir la valeur ajoutée agricole et redresser la barre dans la perspective de pouvoir réaliser un taux de croissance économique autour de 3%.
