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Tourisme : il n’y a pas que les hôtels

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Depuis le lancement de la fameuse stratégie pour atteindre les 10 millions de touristes, beaucoup de choses ont été réalisées, des chantiers ouverts… De nombreux hôtels ont été ouverts ou sont en construction, de nouvelles liaisons aériennes ont vu le jour. Mais il me semble que les pouvoirs publics ne se sont pas encore sérieusement attaqués à un des principaux problèmes de notre tourisme et qui, lui, ne dépend pas uniquement des hôteliers mais de tous les citoyens.
Quand le touriste atterrit dans un aéroport au Maroc, son premier contact n’est pas le réceptionniste de l’hôtel de luxe, ni le guide, mais le douanier, l’agent de la police des frontières, le taximan, ensuite, etc. Certes, on se souvient de la campagne de sensibilisation télévisée. Mais est-ce suffisant?
Changer les mentalités ne peut pas se faire avec une campagne, aussi bonne soit-elle. C’est un travail au quotidien et de proximité. Il faut, comme dans certains pays, renforcer et élargir le champ d’action des brigades touristiques.
Leur travail ne doit pas consister simplement à contrôler les prestations des hôtels, restaurants…Ce sont là des proies faciles car identifiées et localisées. Un vrai travail de veille voudrait que ces brigades fassent, entre autres idées, des contrôles «invisibles» auprès des bazaristes, des taxis, des guides touristiques…