Au Royaume
Tamesna : un espace de vie complet se met en place
Sur les 12 dernières années, 23 000 unités de logements ont été réalisées. La ville dispose d’équipements sportifs, culturels, mais aussi de centres économiques et d’une zone industrielle. L’aspect environnemental n’est pas en reste, puisqu’une forêt urbaine est en cours d’aménagement.

Douze ans après son lancement, Tamesna se démarque de toutes les villes nouvelles qui ont émergé durant ces dernières années. Ses 50 000 habitants – et ceux qui comptent y aménager – peuvent se targuer aujourd’hui de disposer d’un réel espace de vie. C’est ce qui ressort de la visite-conférence organisée par le groupe Al Omrane, sous le thème «Tamesna, une ville intégrée et durable».
Grâce aux projets réalisés par Al Omrane dans le cadre du partenariat liant ce dernier aux promoteurs privés, 23 000 unités ont été construites, en plus de 4 040 autres rentrant dans le plan de relogement des bidonvillois.
Pour le moment, 2 620 familles ont bénéficié de ce programme sur 3532 recensées dans 8 bidonvilles.
Un centre d’activités artisanales de 39 ateliers
Du point de vue des équipements, 44 administrations publiques y sont présentes pour répondre aux besoins des citoyens en matière de sécurité, de santé, de sport et de culture. La ville dispose de trois centres de santé dont un déjà opérationnel, de même qu’un centre de formation professionnelle, un centre de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, un centre de la Gendarmerie royale et un autre de la Protection civile. Un hôpital et un pôle technologique sont en chantier.
Les espaces religieux, culturels et éducatifs, non plus, ne manquent pas. Tamesna compte cinq mosquées dont une en cours de construction, une maison de la culture, une maison de la jeunesse et 22 établissements scolaires dont 4 privés. Pour permettre aux habitants de jouir de la ville, cinq infrastructures sportifs ont été réalisés dont deux centres avec cinq terrains de proximité, une piscine, un terrain de pétanque et une salle d’arts martiaux.
Sur le plan économique, la ville nourrit l’ambition de devenir un centre économique de la région, comme l’atteste la zone industrielle de 17 ha. Elle abrite actuellement 38 entreprises dont 7 opérationnelles, 24 en cours d’implantation et 7 qui attendent leurs autorisations. De plus, Tamesna dispose d’un marché couvert dont le coût d’investissement a nécessité 7,5 MDH (voir encadré). Avec 136 magasins, des bureaux et un espace de loisirs, il y aura suffisamment de places pour l’ensemble des marchands ambulants et autres commerçants. A cela s’ajoutent un centre d’activités artisanales de 39 ateliers, deux centres commerciaux privés, des agences bancaires…
Cent ha pour les espaces verts
L’environnement occupe une place importante dans la ville. Pour cela, une superficie de plus de 100 hectares a été allouée aux espaces verts, dont 50% sont déjà aménagés. La ville dispose d’un jardin central de 13 hectares, d’une forêt urbaine en cours d’aménagement et d’un nouveau parc de 10 hectares.
Le volet social n’est pas en reste, puisque plusieurs projets ont été lancés, à l’instar d’un centre d’accompagnement et de protection de l’enfance, d’une structure d’orientation et d’assistance aux personnes en situation de handicap et d’un espace polyvalent pour les femmes en situation difficile. Et ce, en partenariat avec le ministère de la famille et de la solidarité, pour un budget de 6 MDH.
En outre, un espace pour le skateboarding, deux terrains de proximité, des espaces de jeux pour enfants et des espaces ouverts pour les loisirs et les activités sportives et culturelles sont prévus dans un nouveau parc de 10 ha.
Enfin, Tamesna est dotée de différentes infrastructures routières et de distribution d’eau et d’électricité ainsi que d’une station indépendante d’épuration des eaux usées. Par route, elle est connectée à tout le réseau (nationales et autoroutes). A ce propos, les travaux de la route menant vers Rabat ont été réalisés à hauteur de 75% et l’élargissement de la voie reliant Tamesna à Témara est entamé. Parallèlement, cette ville nouvelle dispose de quatre lignes de transport public, dont chacune est desservie par 4 bus.
Un espace de vie presque complet certes, mais qu’il faudra renforcer en attirant davantage d’investisseurs dans la région. A cet égard, un appel a été lancé à la Chambre de commerce, présente lors de l’évènement, afin de joindre ses efforts à ceux des autres responsables. L’objectif étant de propulser la ville et de réussir à atteindre 250 000 habitants. Badre Kanouni, président du directoire du holding Al Omrane, n’a pas manqué de rappeler la longue durée que prend une ville pour arriver à maturité. Il a ainsi donné l’exemple de Hay Riad qui a mis plus de 30 ans pour se développer.
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[tab title= »Deux conventions signées pour développer les volets social et économique » id= » »]La ville se développe progressivement et sûrement. En plus de tous les équipements mis en place, deux conventions ont été signées en marge de la célébration du douzième anniversaire. La première concerne l’accompagnement dans l’animation sociale de proximité dans les domaines social, sportif et culturel. Elle a été conclue entre le Comité provincial de l’INDH de Skhirate – Témara, la Commune de Sidi Yahya Zäer, l’Agence de développement social et le Groupe Al Omrane. La seconde, elle, est relative à la cession du marché couvert et ses dépendances à la Commune de Sidi Yahya Zaër avec l’accompagnement de l’INDH.[/tab]
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