Au Royaume
Tamesna : le système D règne
Pas de transport scolaire ? Un triporteur se charge d’emmener les enfants à l’école moyennant 80 DH par mois.

Manquant presque de tout, les habitants de la ville nouvelle de Tamesna se sont transformés en as de la débrouille pour faire face au quotidien. Pas de transport scolaire ? Un triporteur se charge d’emmener les enfants à l’école moyennant 80 DH par mois. Ces moyens de locomotion remplacent également les petits taxis, inexistants dans le nouveau centre. Les habitants de Tamesna innovent encore avec les épiceries aménagées dans des appartements de rez-de-chaussée, les fenêtres faisant office de comptoir (voir photo de la semaine : L’épicerie version Tamesna.. ). Enfin, des garçonnières demandées aux promoteurs immobiliers sont converties en espace de prière collectif, les deux mosquées de la ville étant très éloignées des quartiers périphériques.
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