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Les États-Unis ne risquent plus la faillite, a priori
Un accord de principe a été trouvé entre Joe Biden et Kevin Mc Carthy pour éviter un défaut de paiement des États-Unis.

Cet accord permet de relever pendant deux ans, donc jusqu’après l’élection présidentielle de 2024, le montant maximal d’endettement des États-Unis, actuellement à 31 400 milliards de dollars. En échange, les démocrates ont accepté de limiter certaines dépenses, mais pas autant que souhaité par les républicains.
Les détails de l’accord n’ont pas été rendus publics, mais certaines exigences des deux camps n’ont, vraisemblablement pas été retenues, comme la suppression de certaines niches fiscales demandée par les démocrates ou de certaines aides à la transition énergétique souhaitée par les républicains.
Par ailleurs, les dépenses non liées à la défense devraient rester à peu près stables sur l’année fiscale 2024 et ensuite n’augmenter que de 1% en 2025. Selon un document républicain, les dépenses en 2023 devraient être équivalentes à celles de 2022. A côté, l’accord conserve la hausse des dépenses consacrées à l’armée et aux anciens combattants prévue par l’administration Biden. D’autant qu’il prévoit une baisse de 10 milliards de dollars des fonds alloués aux services fiscaux pour se moderniser et renforcer les contrôles, ainsi que le recouvrement de fonds alloués à la lutte contre le Covid-19 et n’ayant pas encore été dépensés.
Gros point de contentieux, le compromis inclut des modifications aux conditions imposées pour bénéficier de certaines aides sociales : il augmente de 49 à 54 ans l’âge jusqu’auquel les adultes sans enfants doivent travailler pour recevoir des coupons alimentaires, mais il élimine cette obligation de travailler pour les anciens combattants et les sans-abris.
Enfin, l’accès au programme d’assurance-santé pour les plus démunis et le plan d’allègement de la dette étudiante de la Maison-Blanche ne sont a priori pas modifiés.
