Au Royaume
Saïd Aouita : j’y suis, j’y reste et à mes conditions !
Contrairement à ce qui a été annoncé par certains médias nationaux, Saïd Aouita n’a pas démissionné de son poste de coach de l’équipe nationale australienne d’athlétisme. Mais il a failli le faire, début mars. Il avait alors menacé de faire ses valises à cause d’un différend l’opposant au président de la fédération australienne d’athlétisme (Athletics Australia), Keith Connor, et à un autre coach, Nick Bideau, suite à une plainte déposée, en septembre 2003, par un athlète contre le coach marocain, pour favoritisme. Selon le quotidien australien The Australian, Aouita a donné un ultimatum à la fédération pour qu’elle règle ce différend. Il fut alors convoqué par la fédération australienne et convaincu de rester à son poste.
Cela dit, il a pu obtenir de ne s’occuper que de l’équipe féminine et de pouvoir passer au moins six mois par an en dehors du territoire australien. Le coach marocain a déclaré qu’il était prêt à abandonner, en contrepartie, 25% de son salaire.
Samedi 6 mars, avant de s’envoler pour les Etats-Unis, où il accompagne justement deux athlètes de l’équipe féminine dans leurs entraînements, Saïd Aouita a rappelé une dernière fois son ultimatum : «A mon retour, je verrai comment ont évolué les choses et je prendrai ma décision, mais s’il arrive que je reste à la tête de l’équipe nationale, il faut que Keith Connor me laisse faire mon boulot». Sacré Saïd !