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Sahara Marocain : Le Maroc n’accepte pas les regrets de Ban Ki-Moon

Le Ministère des Affaires étrangères a affirmé mardi 29 mars 2016 que les actes de Ban Ki-Moon sont «aux yeux du Maroc, relèvent “ni plus ni moins, d’un alignement total sur les thèses des autres parties».

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Ban Ki Moon

Le Maroc n’est pas prêt d’accepter les regrets tardifs de Ban Ki-moon, Secrétaire Général de l’ONU, exprimés lundi 28 mars 2016, suite à ses actes et propos tenus lors de sa dernière visite dans la région.

Pour le Ministère des Affaires étrangères et de la coopération (MAEC), les attitudes «inadmissibles» de M.Ban ne peuvent être réduites à un simple «malentendu», mais il s’agit, en réalité, d’actes d’une gravité sans précédent, qui ne sont ni justifiables ni effaçables.

Le Porte-parole du MAEC affirmé mardi 29 mars 2016 que les actes de Ban Ki-Moon sont «aux yeux du Maroc, des agissements prémédités, qui visent à altérer la nature du différend et qui préjugent de son issue. Il s’agit, ni plus ni moins, d’un alignement total sur les thèses des autres parties».

Outre l’usage partial et injustifié du terme «occupation», pour le Maroc, d’autres gestes et propos du Secrétaire Général, au mépris de l’exigence de neutralité, ne sauraient non plus être ignorés.

Le MAEC les a ainsi énuméré.

En déclarant que la Minurso était prête à organiser exclusivement un référendum, le SG a violé son mandat de facilitation tel qu’encadré par les résolutions du Conseil de Sécurité, a expliqué le Porte-parole. Et d’affirmer que depuis 2004, l’option référendaire n’est plus évoquée par le Conseil de Sécurité pour résoudre ce différend régional. Même l’Assemblée Générale n’y fait plus référence depuis 2007.

De même, la visite, le 5 mars, du SG à la localité de Bir Lahlou, constitue «un développement dangereux puisque cela revient à considérer Bir Lahlou comme une extension de Tindouf», a constaté le Porte-parole. En procédant de la sorte, le SG a consacré «une division du territoire, crédité la thèse de ‘territoires libérés’ et changé le statut de cette zone tampon», relève-t-il.

De même, «les marques d’alignement qu’ont été le ‘V de la victoire’ brandi par M. Ban Ki Moon et son inclinaison devant l’étendard d’une entité fantoche non reconnue par l’Onu sont également une violation du devoir d’impartialité du Secrétariat Général.»

Par ailleurs, le Porte-parole du MAEC s’est félicité du fait que la Minurso continue de s’acquitter convenablement de sa mission de surveillance du cessez-le-feu et du fait que  la coopération active et quotidienne sur le terrain se poursuit normalement.

La même source a souligné que le Maroc réitère son engagement à apporter tout l’appui opérationnel et le soutien logistique à la composante militaire de la Mission.

Le Porte-parole du MAEC a, également, tenu à souligner que «le Maroc réitère sa disposition à s’engager dans un dialogue responsable, global et constructif au sujet de la crise provoquée par les propos graves et les actes inadmissibles du Secrétaire Général de l’Onu».

Com’ese

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