Au Royaume
Sahara : les limiers du Parlement arrivent…
Rachid Talbi Alami pourrait présider la commission.

Les groupes parlementaires de la 1ère Chambre se sont réunis, mercredi 24 novembre, pour finaliser les derniers détails d’une commission d’enquête qu’ils veulent dédier aux émeutes survenues à Laâyoune le 8 novembre dernier. Ils ont déjà franchi les deux premières étapes nécessaires à sa constitution. Lundi 22 novembre, les signatures requises ont été recueillies. Une réunion a été tenue, le lendemain, par le bureau de la Chambre qui a soumis une demande au Premier ministre, spécifiant l’objet de l’enquête. Le Premier ministre devrait, pour sa part, en référer au ministre de la justice pour vérifier si les faits mentionnés par les députés ne font pas l’objet d’une enquête judiciaire en cours. Le gouvernement dispose de 15 jours pour se prononcer. Entre-temps, les présidents des groupes tentent de se mettre d’accord sur les personnalités qui vont composer la commission. Ils ont déjà convenu de réduire le nombre de ses membres à seulement 13 députés. Les groupes parlementaires seront répartis selon le poids de chacun. Ainsi, le groupe RNI-UC sera représenté par 3 membres, ceux du PAM, PJD, PI, et l’USFP par 2 membres chacun. Le MP et le groupe PPS-FFD-Al Ahd compteront un seul représentant chacun.
Cependant, rien ne filtre à propos de la composition de cette commission. Il faudra attendre l’annonce officielle. Selon des indiscrétions, toutefois, sa présidence devrait revenir au chef du groupe RNI-UC, Rachid Talbi Alami, ministre sous le gouvernement Jettou.
Si la commission voit le jour, elle sera la 7e de l’histoire du Parlement. La première remonte à 1979. Elle avait été constituée suite à une fuite massive des épreuves du baccalauréat.
