Au Royaume
RNI : Des candidats mais pas de congressistes
Ahmed Osman restera président du RNI… du moins pour quelques semaines encore. Mercredi 18 avril, à deux jours du congrès ordinaire destiné à renouveler les instances du parti, les organisateurs de la rencontre annonçaient son report pour la fin de mai prochain. Manœuvre de dernière minute de son président sortant, Ahmed Osman, contraint de mettre un terme à trente ans à la tête du parti ou conséquence de la guerre que se livrent les trois candidats à sa succession – le président de la Chambre des conseillers, Mustapha Oukacha, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Mustapha Mansouri, et l’ancien ministre des droits de l’homme, Mohamed Aujar ? Pas du tout, assure-t-on au parti, où les trois candidats sont destinés à être départagés par le vote des congressistes.
Le report est dû à un bug logistique : à deux jours seulement de la rencontre, l’identité de ces congressistes n’était toujours pas connue… En effet, sur les 67 listes de congressistes qui devaient être envoyées par les régions, seules dix ont été communiquées. Du coup, le report apparaissait comme un moindre mal. Et c’est reparti pour un tour. Prévu à l’origine les 30 et 31 mars dernier, le congrès ordinaire avait déjà été reporté une première fois pour des problèmes de logistique, le parti n’ayant pas eu le temps de tenir l’ensemble de ses congrès régionaux, ni de trouver un local adéquat pour réunir les 4 000 participants attendus. Rendez-vous donc fin mai, à moins qu’entre-temps de nouveaux aléas ne viennent chambouler le calendrier.
