Au Royaume
Régionales : l’épilogue des élections

La dernière étape du long processus électoral entamé en juillet dernier vient de connaître son épilogue avec le scrutin régional de vendredi 24 octobre. La loi donne aux 16 conseils régionaux du pays un délai de 15 jours à partir de la date de l’élection des conseils pour constituer leurs bureaux et élire leurs présidents. Pour ouvrir le bal, il y aura le conseil de la région Sous-Massa-Draâ (110 membres), ce vendredi 31 octobre.
Dans cette région, les consultations entre les principaux partis politiques représentés dans ce conseil ont débouché sur un consensus autour du nom du président et de son bureau. C’est Aziz Akhannouche (sans appartenance politique), qui postule pour le poste de président. Tous les partis importants seront représentés au sein du bureau : Mohamed Boudlal (président sortant RNI), Saïd Dorr (UC), Abdessamad Kayouh (PND) et évidemment l’USFP, l’Istiqlal et le Mouvement Populaire. Le président sortant, Mohamed Boudlal, a préféré se consacrer surtout à sa municipalité. Tous étaient d’accord pour ouvrir les instances dirigeantes de la région à du sang neuf et travailler en équipe sans tenir compte des colorations partisanes.
Le jeu semble beaucoup plus ouvert pour le conseil régional du Grand Casablanca. Les 110 conseillers de cette région seront appelés à se prononcer mardi 4 novembre. Ils devront choisir entre Mostafa Sabik, qui se présente au nom de la coalition Attadamoun qui a porté à la mairie Mohamed Sajid, Abderrazak Affilal (PI), Mohamed Jbiel (RNI), et peut-être Mohamed Lebsir (président sortant UC).
Le lendemain, mercredi 5 novembre, ce sera au tour de la région Rabat-Salé-Zemmour-Zaërs de procéder à l’élection de son président. Les 85 conseillers de cette région choisiront principalement entre le président sortant Abdelkébir Berkia (MNP), Bouamour Taghouane (PI) et Rahou El Hilaâ (PPS).
