Au Royaume
Rapport. Le Maroc au milieu du gué
En quoi une étude sur la réputation du pays pourrait être utile à son image à l’international ? IDE, tourisme, commerce international, etc. Les réponses ne manquent pas.

En tout cas, c’est la quatrième fois que l’Institut royal des études stratégiques (IRES) et «Reputation Institute» publient un rapport sur la réputation du Maroc dans le monde. Ce travail, lit-on dans l’introduction, a pour objet d’«examiner les forces et les insuffisances du Maroc, en termes de réputation externe et interne ainsi que les leviers qui pourraient constituer des opportunités de communication sur l’image du Royaume à l’international».
Réalisée sur un échantillon de 23 pays, y compris les pays du G8, l’édition 2018 a classé le Maroc à la 35e place parmi les 73 pays évalués, une position qui correspond à la note obtenue par le Royaume, à savoir 58,1 points sur une échelle de 0 à 100. A l’image de l’édition précédente, le Maroc occupe une position intermédiaire, à 0,9 point de la moyenne générale des 73 pays examinés, une différence que l’IRES qualifie de «statistiquement non significative». Le Royaume figure, également, parmi les 36 pays ayant la meilleure réputation, au même niveau que Porto-Rico, la Corée du Sud, l’Indonésie et le Brésil. Par ailleurs, selon la perception par chaque pays du G8, la Russie s’octroie le jugement le plus positif, suivie de la France. En revanche, l’Allemagne et le Japon sont les pays du G8 dont la perception à l’égard du Maroc est la plus faible, avec une note inférieure à 53 points
