Au Royaume
Ramadan mouvementé sur la voie ferrée
Ramadan mouvementé pour les usagers du rail. Le trafic a connu de nombreux incidents qui se sont le plus souvent traduits par des retards, parfois de plusieurs heures.

Ramadan mouvementé pour les usagers du rail. Le trafic a connu de nombreux incidents qui se sont le plus souvent traduits par des retards, parfois de plusieurs heures. Le dernier en date est survenu lundi 8 octobre vers 22h30 à Sidi Hajjaj (province de Settat) quand deux trains de marchandises sont entrés en collision. Un train transportant de la chaux pour le compte d’une cimenterie de la région a déraillé et s’est renversé sur la voie parallèle au moment où arrivait en sens inverse un autre train vide en provenance de Jorf Lasfar. Cette collision a causé l’arrêt de la circulation sur les deux voies principales entre Ras El Aïn et Sidi Hajjaj et occasionné des blessures au mécanicien et au chef de train, «qui ont été immédiatement transportés à l’hôpital Hassan II de Settat pour recevoir les soins nécessaires», comme le souligne un communiqué de l’office. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de cet accident, qui n’est cependant pas le premier de ce mois de Ramadan. Jeudi 4 octobre en milieu d’après-midi, deux trains se sont retrouvés sur la même voie entre Bouznika et Mohammédia. Après plus d’une heure d’immobilisation sur la voie, durant laquelle aucune explication n’a été donnée aux passagers, le premier train, manifestement en panne, fut remorqué vers la gare de Rabat-Agdal. Le second train, lui, suivait le convoi à très faible vitesse. Résultat des courses : Casablanca-Rabat en trois heures. Enfin, la semaine d’avant, c’était au tour d’un train de voyageurs de prendre feu entre Tanger et Sidi Kacem.
Pourquoi ces incidents, à cette fréquence surtout ? Contactée par La Vie éco, la direction générale de l’ONCF a promis d’apporter des éclaircissements dans les jours à venir.
