Au Royaume
Ramadan, extinction de la flambée des prix en vue
Le marché du Ramadan balance entre stabilité et trend baissier. En effet, après la pression sur les prix des premiers jours du mois sacré, et la faveur des actions menées par le gouvernement, la tendance est à la stabilisation générale.

La commission interministérielle de haut niveau chargée de veiller sur l’état d’approvisionnement du marché national et l’évolution des prix a tenu, mardi dernier, sa deuxième réunion durant ce mois de ramadan. L’occasion de faire le point sur les douze premiers jours dudit mois.
En gros, la situation est sous le signe de la normalité. En effet, selon les rapports qui lui ont été soumis, il en ressort que l’offre des produits de grande consommation dépasse la demande et qu’elle couvre largement les besoins durant le mois sacré. Mieux encore, les stocks pourront même couvrir les besoins pour des semaines, voire des mois, notamment en ce qui concerne les produits agricoles.
Seulement voilà, au regard de la pression des premiers jours du ramadan, l’on a assisté à une flambée des prix, particulièrement, pour les tomates, les oignons et les pommes de terre. Mais, la tendance devrait être circonscrite du fait des arrivages de conséquentes quantités de légumes sur le marché. Ce qui ne manquera pas, indique-t-on auprès de la Commission, d’impacter les prix.
Mais, d’ores et déjà, les prix se sont stabilisés, voire ils ont emprunté un trend baissier. Le cas des tomates qui étaient à 10,50 Dh le kilo, contre 8,50 Dh en moyenne. Il n’en reste pas moins que les prix des pommes de terre restent stables à 10,50 Dh, alors que les oignons demeurent à 15 Dh le kilo.
S’agissant, en outre, des viandes rouges, la situation est assez rassurante. En effet, les actions prises par le gouvernement, notamment sur le front des importations des ovins et autres bovins a participé au rééquilibrage de la chaine d’approvisionnement. En chiffres, au 31 mars, ce sont quelques 9.000 tonnes de viande de bovins qui sont venus renforcer l’offre sur le marché domestique. Chose qui a apporté dans son escarcelle une certaine stabilisation des prix : Le kilo de la viande bovine est en moyenne à 85 dirhams, alors que l’ovine est dans les 92 dirhams.
